Par Cath du blog "En équilibre" ex "Fromage ou Dessert ? Dessert !!!
Je vous en parlais la semaine dernière, me revoici avec une recette sans sucre ajouté, très pauvre en gluten, puisque la farine de petit épeautre contient 7 % de gluten seulement (pour info, la farine de riz en contient 5 %), sans caséines laitières, sans levure, pour ne pas nourrir le vilain Candida Albicans.
Premier essai de pâtisserie sans sucre pour moi, et essai plus que concluant puisque je me suis régalée d'une tarte certes simple, mais savoureuse à souhait...
S'il y a une chose que j'ai bien compris pendant mes cours de techniques culinaires, c'est que lorsqu'on n'a pas droit à quelque chose (ici le sucre), il faut compenser par autre chose... Dans les régimes sans sel, on conseille les épices et les aromates pour combler le manque de sel et ça fonctionne super bien ! Il ne faut pas lésiner sur les quantités... Alors je me suis dit que j'allais faire la même chose et compenser le sucre par beaucoup de vanille... J'adore ça ! Le dernier secret de cette recette, c'est d'utiliser des pommes bien sucrées, non acides de nature et mûres pile comme il faut... Et bien on a l'impression de manger un dessert sucré ! Si, si !!!
Sinon, le nouveau nom du blog vous plait ? Il changera de look au fur et à mesure... J'attends un logo tout neuf...
C'est parti pour la recette !
Grosse tartelette aux pommes sans sucre ajouté pour 1 ou 2 gourmands :
Pour une tarte pr 6 personnes et 1 grande tartelette :
250 g de farine de petit-épeautre T 110
1 pincée de sel iodé
1 oeuf entier bio
100 g d'huile d'olive douce (ici Bioplanet®)
un peu d'eau froide (jusqu'à obtenir la consistance adéquate : souple mais pas collante)
La compote :
comptez 1 pomme et 1/8ème de gousse de vanille par personne
à peine d'eau
Garniture :
de belles pommes mûres et pas trop acides (Boskoop par exemple)
de la vanille en gousse à parsemer ci et là sur les pommes
Comment procède t'on ?
On prépare la pâte en mélangeant les ingrédients dans un saladier, à fourchette d'abord, puis on termine de l'amalgamer à la main. On la laisse reposer dans du film pendant 10-15 minutes au congélateur ou 20 à 30 minutes au réfrigérateur.
Pendant ce temps, on prépare la compote : épluchage des pommes, coupe en petits morceaux, on ajoute la vanille et à peine d'eau, cuisson à couvert et on lisse la compote au mixer plongeant. Laissez-la refroidir dans un bol sur un bain-marie d'eau froide.
Préchauffez votre four à 180° C, en mode convection naturelle, avec une grille positionnée sur l'étage le plus bas du four.
On étale la pâte sur du papier cuisson, on la perce à la fourchette.
On verse la compote et on dépose des tranches moyennes de pommes dessus, que l'on parsème de vanille (je prélève des petites quantités de vanille avec mon couteau sur l'intérieur de ma gousse fendue et je les dépose avec la lame de couteau sur les pommes).
Cuisson pendant 25 minutes environ.
NB : J'ai mis beaucoup de compote sur ma tarte car j'adore ça, mais vous pouvez diviser la quantité par 2 si vous n'êtes pas aussi compote que moi.
Alors même si le beurre contient très peu de caséines (protéines laitières), j'évite le beurre dans les gâteaux et ce, depuis longtemps. D'abord je pensais que comme il était cuit, il était nocif. Et j'ai appris qu'en cuisson au four aux environs de 180°C, il ne dépasse pas 95° C à coeur et que cette température n'est pas nocive à proprement parler, car les acides gras saturés sont beaucoup plus stables à la cuisson que les omégas-3 et 6. Elle deviendrait nocive aux alentours de 120°C à coeur en fait... Par contre, le beurre est nocif s'il est consommé en trop grande quantité... enfin, pour être juste, je devrais dire que les acides gras saturés le sont... puisque dans ce cas seulement, ils induisent la production de cholestérol LDL (le mauvais cholestérol), qui va aller se fixer sur la paroi des artères si celle-ci est endommagée pour une raison X ou Y (tabagisme, hypertension artérielle, âge, etc...) et provoquer la création à long terme de plaques d'athérome, qui vont boucher les artères et provoquer des risques de maladies cardio-vasculaires... Mon intuition d'utiliser l'huile d'olive était donc bonne, puisque celle-ci est neutre pour le système cardio-vasculaire, et puisqu'on ne peut pas cuire les huiles de colza, de noix, lin, etc... riches en omégas-3, qui s'oxydent si facilement à l'air, la lumière et la chaleur... Et dans ce cas, elles deviennent des bombes inflammatoires, tout comme ces mêmes huiles en version "raffinée"... C'est pour cela que si vous le pouvez, consommez toujours des huiles vierges (de première pression à froid) et si possible bios, elles sont certes bien plus chères, mais bien meilleures pour l'organisme, et nous le valons bien, non ? Réservez les huiles riches en omégas-3 pour vos salades, et rangez-les aussitôt au réfrigérateur. Et pour les cuissons ? utilisez l''huile d'olive bien sûr ! Personnellement, j'évite les huiles riches en omégas-6 (tournesol, pépins de raisins...), car les huiles riches en omégas-3 contiennent suffisamment d'omégas-6, pour couvrir les besoins que nous avons en ces précieux acides gras essentiels (que l'organisme humain doit trouver dans son alimentation car il ne les fabrique pas) et ne pas déséquilibrer le rapport omégas-3/omégas-6.
A bientôt les gourmands, en équilibre bien sûr !
N'hésitez pas à me laisser un petit mot si vous testez la recette.