lundi 30 décembre 2013

Le Panettone de Noël (IG haut)


Voilà voilà Mam'zelle Zaza, tu n'as plus qu'à passer en cuisine et te régaler ! Savoure le bien ma belle !

Je ne sais pas si vous avez été sages à table à Noël (je parle d'IG bien sûr), moi pas trop ! Bon, c'était prévu hein, car après 14 kg perdus et 17 mois sans écarts non compensés, je me suis enfin permis 2 repas à IG haut, que j'ai dégustés avec le plus grand plaisir ! Il est vrai que Noël est à mon idée, l'occasion idéale !

On passe un temps fou en cuisine pour régaler la famille et j'avais envie de m'offrir ces écarts en sachant exactement ce que je mange ! L'avantage c'est qu'en cuisinant soi-même, on le sait ! Alors que lorsqu'on est invité, on subit un peu, non ?

Ce Panettone a vraiment régalé toute ma tribu à Noël ! Réclamé par ma mini miss, il a vraiment fait un tabac auprès de tous ceux qui aiment les desserts aux fruits confits !

La mie est juste fabuleuse ! Il fond en bouche, c'est vraiment un délice !

En fait, je vous conseille de ne pas l'essayer, car cela vous sera vraiment difficile d'en acheter des tout prêts par la suite, tellement il va vous plaire !

Sur ce coup là, je n'ai pris aucun risque, j'ai repris la fabuleuse recette du site "La cuisine italienne" (ici). Je vous invite à aller voir ses propres photos qui donnent vraiment envie, (en tout cas, elles m'ont donné envie de le tester), et vu qu'il faisait nuit quand je l'ai sorti du four, une photo à la lumière artificielle ne lui aurait vraiment pas rendu grâce !
J'ai donc pris le pauvre reste en photo le lendemain matin !

 Côté recette, j'ai juste remplacé le sucre par du fructose et la farine 0 Manitoba par de la farine T 45 additionnée de gluten, comme conseillé dans les commentaires. Non que cette fameuse farine italienne soit introuvable (vous pouvez vous en procurer ici), mais elle est conditionnée en sac de 5 kg et comme je suis à IG bas le reste de l'année, je n'avais pas envie d'en acheter pour la gâcher.

Alors j'entends déjà celles qui n'ont pas quitté la phase 1 râler ! Promis, les filles, je vous concocte une recette à IG bas pour très bientôt, j'ai trop envie de voir ce que ça donnera, et j'ai déjà des idées qui devraient ravir vos papilles gourmandes !

Bon, assez parlé, si on découvrait la recette ?

Pour un très beau Panettone (16 belles parts) :
450 g de farine T 45  (n'utilisez pas de 55 ou de 65 pour cette recette)
50 g de gluten
60 ml de lait 1/2 écrémé (6 cl)
12 g de levure de bière (en cube - au rayon frais)
4 oeufs entiers et 3 jaunes
160 g de fructose (ou de sucre en poudre)
160 g de beurre
une gousse de vanille
40 g d'orange confite
40 g de cédrat ou de citron confit
1 zeste de citron bio ou non traité
120 g de raisins secs (j'ai utilisé des raisins blonds mais ils conviennent tous)
5 g de sel
une petite cuiller de fructose (ou de sucre en poudre)

A démarrer le matin vers 8 heures du matin pour le déguster en soirée.

Vos ingrédients doivent être à température ambiante, pensez à les sortir du réfrigérateur 30 minutes avant minimum avant le début de la réalisation.

Mettez les raisins à tremper dans de l'eau chaude (mais non bouillante) pendant environ 30 minutes. Egouttez et essuyez avec du papier absorbant. Réservez.

Coupez les fruits confits en petits morceaux.

Pesez tous vos ingrédients et mélangez le gluten à la farine dans un saladier moyen.

1ère phase :
Versez 100 g du mélange farine + gluten dans un petit saladier. Creusez un puits. Emiettez 10 g de levure, saupoudrez de fructose, et versez les 60 ml de lait tiède (pas plus de 37°, pour ne pas altérer la levure) par dessus. Laissez la levure se réactiver pendant environ 20 minutes.

Au bout de ce temps, mélangez les ingrédients ensemble, jusqu'à obtenir une pâte lisse et bien homogène à la main ou au robot. Couvrez le saladier de film et laissez lever une heure vers un point chaud à l'abri des courants d'air (four fonction étuve à 30° ou comme chez moi, sur mon poêle à bois).

2ème phase :
La pâte a bien gonflé, vous pouvez maintenant lui ajouter 2 oeufs entiers, les 2 g de levure restants et 180 g du mélange farine + gluten.  Pétrissez le tout, soit à la main, soit au robot, quelques instants avec la feuille, puis ajoutez 60 g de fructose et 60 g de beurre mou. Mélangez à nouveau quelques instants avec la feuille, le temps de mélanger les ingrédients, puis avec le crochet à pâte levée, le temps d'obtenir une pâte bien lisse et non collante. (dans le robot, elle doit se détacher des parois et enrober le crochet, cela prend environ 8 à 10 minutes sur vitesse 2).

Déposez cette pâte dans un grand saladier, couvrez de film et laissez lever 2 heures au moins, dans les mêmes conditions que précédemment (la pâte doit doubler de volume).

3ème phase :
Ajoutez à la pâte 2 oeufs entiers et 3 jaunes et le reste du mélange farine + gluten (220 g). Pétrissez environ 10 minutes, soit à la main, soit au robot (d'abord avec la feuille le temps de mélanger la pâte, puis avec le crochet à pâte levée). Ajoutez ensuite le beurre mou, les fruits confits, les raisins et la vanille égrenée et mélangez jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène.

Couvrez de film et laissez à nouveau lever dans les mêmes conditions pendant au moins 2 heures (la pâte doit à nouveau doubler de volume).

Beurrez un moule à panettone. Si vous n'en avez pas, vous pouvez utiliser soit une grosse boîte de conserve 4/4, que vous recouvrez de papier cuisson soit une terrine à cassoulet en terre cuite (ce que j'ai fait), que j'ai généreusement beurrée.

Pétrissez quelques instants la pâte sur un plan de travail légèrement fariné. Formez une boule de pâte et déposez la dans le moule, face lisse sur le dessus.


Couvrez le tout et laissez lever jusqu'en haut du moule (environ 2 heures). Retirez alors le film et laissez croûter à l'air pendant 15 minutes, le temps de chauffer le four à 200°.

Posez la lèchefrite sur le fond du four, et juste avant d'enfourner, préparez un verre d'eau très chaude.

Mettez le pannetone à cuire et versez le verre d'eau dans la lèchefrite, pour créer un coup de buée. Refermez aussitôt et laissez cuire ainsi 7 à10 minutes. Le dessus de mon pannetone avait déjà bien coloré, j'ai donc baissé la température de mon four à 180° et je l'ai couvert de papier cuisson. Je l'ai laissé cuire 50 minutes de plus, soit une heure en tout. Mais je pense que 5 à 10 minutes de moins ne lui auraient pas fait de mal. A tester la prochaine fois...

Vérifiez la cuisson avec un grand couteau, qui doit ressortir sec et sans trace de pâte.

Laissez refroidir 5 minutes et démoulez.

Laissez refroidir sur une grille et dégustez !

Conservez le dans un sac plastique et sous cloche pour lui garder son moelleux.





samedi 28 décembre 2013

Truffes au chocolat blanc (IG bas - phase 1 - PL)

Aujourd'hui, je crois bien que je vais égayer votre journée !
(avec ce ciel gris, ça ne sera pas du luxe)
Non seulement avec ces petites truffes délicates et délicieuses,
mais aussi avec tout ce dont je vais vous parler ci-dessous...

S'il y a une chose qui m'a manqué depuis que je mange à IG bas,
c'est bien le chocolat blanc ! 
J'adore ça ! 
Sauf que le chocolat blanc, techniquement, on n'y a pas droit... 
du beurre de cacao, du lait et... du sucre ! ☠ (Vade retro Satanas !)

Jusqu'à ce que je tombe dans mon magasin bio sur la marque Dardenne®... 
(je le répète, mais je n'ai aucune action sur les produits que je vante 
- sauf lorsque je le spécifie clairement -, je les achète avec mes deniers personnels).

Je découvre tout d'abord leur fabuleuse "pâte à tartiner" (clic), bien meilleure que la célèbre marque à l'huile de palme qui bouche nos artères ! Et comment vous dire ? C'est une tuerie ! Un peu chère, certes, mais tous les ingrédients qui la composent sont à IG bas, et ce petit délicieux goût de praliné, j'ai craqué complètement !

J'essaie ensuite leur "chocolat au lait" (clic)... 
sur ce coup là, je n'adhère pas, mais bon, les goûts et les couleurs... vous pourriez très bien l'apprécier 

Je file alors sur leur "site internet" pour découvrir leur gamme de produits pour diabétiques et intolérants au gluten, et je découvre qu'ils fabriquent du "chocolat blanc" (clic). (miracle !)
Retour au magasin bio, j'en fais commander 5 tablettes,
trois jours plus tard, ma commande arrive. A peine dans la voiture, je le goûte ! Dé-licieux !
Moins sucré que le chocolat blanc classique (ce qui n'est pas pour me déplaire), 
mais alors wouaouh ! quel goût fin et délicat !

Pour rappel, il contient du beurre de cacao, de la poudre d'agave (fructose) et du lait entier = 
autorisé lors de nos repas PL !

Me voici donc à réfléchir à des recettes à réaliser avec cette petite merveille... 
La première étant ces petites truffes délicieuses...

Hum, hum, pour tout vous dire, je l'ai un peu planqué ce fameux chocolat blanc, 
sinon je crois bien que j'aurais déjà tout mangé, tellement il est bon ! 

Petit aparté sur le beurre...
Le beurre est autorisé en phase 1 si on ne dépasse pas 10 g par jour. 
Vous pouvez donc très bien déguster 2 à 3 petites truffes lors d'un repas PL, 
sans pour autant plomber votre amincissement... 

La recette ?

Pour une douzaine de truffes :
125 g de chocolat blanc au fructose Dardenne®
35 g de beurre mou (laissé à l'avance à température ambiante)
1 jaune d'oeuf
deux cuillers à soupe de lait (facultatif)
cacao pur en poudre

Dans un récipient supportant le micro-ondes, fondre le chocolat blanc par tranches de 20 secondes, en remuant entre chaque étape. Votre chocolat ne doit pas trop chauffer afin de ne pas séparer les éléments de base qui le composent.

Lorsque vous obtenez un chocolat presque fondu où il reste quelques petits morceaux (le chocolat est alors tiède), remuez à la cuiller en bois jusqu'à obtenir une pâte bien lisse.

Si vous l'avez un peu trop fait fondre, vous pouvez lui ajouter 2 cuillers à soupe de lait et mélanger au fouet pour revenir à une pâte lisse.

Ajoutez alors le beurre en petits cubes et remuez à nouveau.

Laissez la pâte prendre au frais environ 2 heures.
(Il faut qu'elle soit suffisamment ferme pour former des boules).

Récupérez l'équivalent d'une cuiller à dessert et roulez entre les paumes de vos mains pour obtenir une petite boule. Roulez immédiatement dans le cacao.

Laissez prendre et conservez au frais à couvert.

Délicieuses avec un petit expresso !



vendredi 27 décembre 2013

Noix de Saint Jacques à la vanille (Phase 1 GP)


Quel casse-tête parfois pour élaborer un menu de fêtes !
Chez moi, ça devient compliqué car nous n'aimons pas du tout les mêmes choses.
Mes gourmands sont très "viande" alors que je suis beaucoup plus "poisson, crustacés..."
Et pas moyen de négocier d'un côté ou de l'autre.
J'ai donc trouvé la solution, je réalise des cuissons rapides avec les mets que nous aimons :
Cette année ce fut aiguillettes de canard pour les amateurs de viande et noix de saint Jacques pour moi (c'est vraiment mon plat préféré !)
Pour ne pas trop me casser la tête, j'ai pensé à cette recette facile et rapide que j'avais réalisé l'an dernier pour l'apéritif. Je n'avais même pas eu le temps de le photographier, tellement il est parti vite !

Pour ne rien vous cacher, je me l'étais préparé avec de la crème classique le jour de Noël et pas du tout avec le même accompagnement, mais très honnêtement, je préfère la sauce réalisée à la crème de soja, elle n'en est pas moins savoureuse, ce qui compte surtout pour cette recette, c'est la quantité et la qualité de vanille utilisée.

Préférez des gousses bien charnues et bien tendres de la meilleure qualité possible. (celles présentées dans des godets individuels) Evitez les gousses toutes sèches et rabougries. 

Pour deux gourmands :
une échalote
un peu d'huile d'olive
300 g de noix de Saint Jacques fraîchement décortiquées ou surgelées mais parfaitement décongelées
(j'ai choisi des pecten maximus d'origine française, sans corail, pour leur taille et leur saveur)
2 gousses de vanille de Madagascar bien charnues
une briquette de crème de soja
riz basmati blanc (quantité à prévoir selon les appétits)
sel du moulin (rose de l'Himalaya)
poivre du moulin (de la Jamaïque)

Coupez les gousses de vanille dans la longueur et récupérez les graines avec un couteau pointu. (vous pouvez faire mariner vos grains de vanille pendant une heure dans la crème avant de passer à la cuisson, elle n'en sera que meilleure).

Cuire le riz basmati à l'eau salée.

Epluchez et ciselez finement l'échalote.

Chauffez une poêle avec un peu d'huile d'olive, faites revenir les noix de Saint Jacques à feu vif une minute sur la première face. Retournez les à l'aide d'une pince à pâtes, ajoutez l'échalote ciselée et faites dorer une minute sur cette face.

Passez à feu doux et ajoutez la crème de soja et la vanille. Salez et poivrez.

Dans une assiette creuse, servir le riz basmati, et les noix de Saint Jacques nappées de sauce.

Régalez vous !


jeudi 26 décembre 2013

Omelette norvégienne des grands jours et sa version simplifiée (IG bas, Phase 1 - PL)

*** Voilà Noweeel c'est fini !!!
Et je peux affirmer que ce Noël est un des meilleurs que j'ai passé !
Beaucoup de joie cette année, de grands moments de bonheur
passés avec mes filles, mon homme et un invité des plus agréables, 
les enfants grandissent, la famille s'agrandit !

Beaucoup de bonnes choses sur ma table,
et comme d'habitude beaucoup de douceurs !
Cette année, je me suis lâchée, des IG bas, mais également des IG hauts !
Vous aurez donc droit à quelques recettes festives parfois très sages 
comme cette omelette norvégienne,
et parfois pas sages du tout, mais que ça fait du bien de se faire plaisir de temps en temps !
A suivre donc sur les quelques jours à venir, 
histoire de vous donner des idées pour fêter la nouvelle année ?

J'ai servi ce dessert le jour de Noël,
l'idéal pour terminer un repas festif, 
la glace ça passe tout seul !

Vous pouvez le démarrer deux jours à l'avance pour n'avoir qu'un peu de montage à réaliser le jour de la fête ! Et en plus, un vrai régal !

Je vous laisse découvrir la recette... et vous explique en bas de page comment la simplifier 
(je la préfère d'ailleurs ainsi, de la glace, de la meringue et on flambe !
Mais j'ai voulu la réaliser de manière intégrale pour la publier, vous n'avez plus qu'à choisir vos options).

Pour une omelette de 10 belles parts environ

La génoise :
5 oeufs
une pincée de sel
35 g de farine d'orge mondée
35 g de crème d'orge (farine d'orge mondée très fine, précuite à la vapeur)
2 pincées de levure instantanée bio ou chimique
125 g de fructose

La glace vanille :
4 jaunes d'oeufs
2 gousses de vanille de Madagascar
80 g de fructose
 40 cl de crème liquide entière 
15 cl de lait 1/2 écrémé 

Le sirop d'alcool :
5 cl d'amaretto (ou tout autre alcool de votre choix)
sirop de rose (ma recette ici)

Pour la meringue :
4 blancs d'oeufs
100 g de fructose
une pincée de sel

5 cl d'alcool pour flamber l'omelette (rhum, Grand Marnier...) - facultatif

matériel particulier :
une plaque de 37 x 27 cm
un moule à cake en silicone moyen 
(contenance à ras bord 1,5 litre)
une sorbetière 
film fraîcheur


Les étapes de réalisation du biscuit et de la glace peuvent être réalisées jusqu'à 2 jours à l'avance
(ce que j'ai fait).

Si vous n'avez pas de sirop à IG bas, commencez par en réaliser un, il sera prêt au moment souhaité.

Puis réalisez le biscuit :

Préchauffez le four à 150° (Th 5).

Séparez les blancs des jaunes d'oeufs.

Pour éviter les mauvaises surprises, je casse mes oeufs un par un dans un mini bol avant de les glisser dans le bol du robot, ceci pour éviter d'accidentellement mettre du jaune dans mes blancs déjà séparés.

Battre les blancs en neige bien ferme avec la pincée de sel. Augmentez la vitesse progressivement, ceci afin qu'ils montent parfaitement.

Dans un autre récipient, battre vos jaunes d'oeufs avec le fructose jusqu'à ce qu'ils blanchissent et doublent de volume.

Mélangez ensemble, farine et crème d'orge ainsi que les deux pincées de levure et ajoutez les progressivement au mélange de jaunes d'oeufs sucré, jusqu'à obtenir un mélange homogène et épais.

Ajoutez une cuiller de blancs d'oeufs, mélangez rapidement à la spatule en caoutchouc. Puis ajoutez les blancs en 2 ou 3 fois, mélangez délicatement cette fois, toujours à la spatule, en partant du dessous et en enrobant la masse.

Lorsque votre pâte est bien homogène, répartissez la sur une plaque de cuisson format  27 x 37 cm, recouverte de papier cuisson. Etalez bien la pâte en une couche égale en hauteur. Lissez à la spatule métallique droite ou coudée.

Cuire environ 20 minutes. Le biscuit doit être doré et ferme au toucher sans être sec.

Retournez sur une plaque froide, retirez le papier cuisson et laissez refroidir.

Une fois complètement refroidi, découpez deux plaques de génoise :
- une à la taille du fond de votre moule à cake,
- une à la taille du tour supérieur de votre moule.

Pour ce faire, déposez votre moule sur le biscuit et à l'aide d'un couteau dentelé, découpez délicatement. Ce n'est pas grave si le biscuit est plus grand que la glace, cela fera un excellent socle.

Conservez les dans du film fraîcheur dans votre réfrigérateur jusqu'au moment du montage.

Vous aurez plus de biscuit que nécessaire, mais je crois que ce n'est pas bien grave... Chez moi je siffle, et il disparait en 30 secondes... Je ne sais pas siffler, mais bon, vous avez compris l'idée ?

La glace :
Séparez les blancs de vos jaunes d'oeufs,
conservez les blancs pour la meringue dans une boîte hermétique si vous ne la réalisez pas le même jour.

Battre vos jaunes d'oeufs avec le fructose jusqu'à obtenir un mélange blanchâtre qui aura doublé de volume.

Ouvrez vos gousses de vanille sur la longueur avec un couteau, retirez en les graines et ajoutez les au mélange d'oeufs sucrés.

Ajoutez la crème en mélangeant au fouet manuel, puis le lait. Mélangez jusqu'à obtenir une préparation homogène et passez en sorbetière pour au moins 30 minutes. La glace doit être prise mais pas trop ferme.

Découpez et déposez une très longue feuille de film fraîcheur dans un moule à cake. (elle doit être assez longue pour emballer complètement la glace que vous allez y déposer (dessous, dessus et côtés).

Versez la glace dans le moule, et recouvrez du film restant. Faites prendre au congélateur, pour qu'elle soit bien dure (au moins 24 heures, voire plus).


Le jour de la dégustation :

Chauffez l'amaretto (ou l'alcool de votre choix) dans une petite casserole, flambez le avec une allumette longue ou un briquet et laissez refroidir.

Avant le service :

Préchauffez votre four à 180°.

Mélangez le sirop de rose avec l'amaretto.

Montez les blancs d'oeufs en neige bien ferme avec la pincée de sel. Ajoutez le fructose en pluie et continuez de fouetter jusqu'à obtenir une meringue bien ferme et bien brillante.

À l'aide d'une spatule, remplir de meringue une poche à douille cannelée ou un sac congélation de grande taille.

Sur un plat supportant la chaleur du four déposez la grande plaque de biscuit, imbibez la de sirop à l'alcool avec un pinceau à pâtisserie.

Démoulez votre glace, retirez le film et déposez la sur la plaque.

Recouvrez de la seconde plaque de biscuit et imbibez la de sirop également.

Décorez de meringue. J'ai démarré par les côtés de bas en haut, puis terminé par le dessus. Enfournez pour environ 3 minutes. La meringue doit être dorée. Ne  vous inquiétez pas, la glace ne fondra pas, elle sera justement à la consistance idéale pour être dégustée !

Vous pouvez également flamber votre omelette. J'ai fait le choix de ne pas le faire. Dans ce cas, chauffez 5 cl d' alcool de votre choix dans une petite casserole (rhum, Grand-Marnier...), flambez le et versez sur l'omelette au moment de servir.

Comment simplifier cette recette ?

Vous pouvez vous simplifier la vie en ne réalisant ni la génoise, ni le sirop d'alcool.
Vous pouvez aussi faire le choix de réaliser la génoise, mais ne pas l'imbiber. Dans ce cas, vous pouvez flamber l'omelette à la dernière seconde, pour un effet bluffant à table ! Ce sera ainsi moins sucré et plus rafraîchissant !
Dans ce cas, ne vous gênez pas pour faire des portions individuelles dans des petites tasses ou dans des mini bols, puis meringuez les et flambez la meringue au chalumeau de cuisine juste avant de servir.

vite, une p'tite photo avant qu'il n'en reste plus !


lundi 16 décembre 2013

Choucroute au Roaster, très facile et aussi bonne qu'en Alsace !

Aujourd'hui et en parallèle de ma recette familiale de choucroute au four,
Je voulais vous parler du plat que j'ai utilisé pour la préparer.

Je ne pratique pas souvent des partenariats,
mais lorsqu'on m'a proposé de recevoir cette cocotte magique, alias le Roaster
je n'ai pas hésité longtemps... peut-être 3 secondes !
J'ai choisi le grand modèle pour y préparer de bons plats familiaux,
car lorsque nous sommes nombreux, il n'est pas évident de trouver un plat de grande taille,
pratique, léger et de qualité !

On peut tout y cuire, une volaille à la peau croustillante et à la chair moelleuse,
des lasagnes (mon prochain essai à IG bas),
des gâteaux ! Tout en fait !
Je n'avais plus qu'à trouver comment l'inaugurer !

J'ai de suite pensé à ma choucroute,
j'en avais super envie depuis quelques temps,
et le froid que nous avons eu pendant quelques jours par ici,
a achevé de me décider !
J'ai laissé les pommes de terre aux autres,
et je me suis régalée à IG bas, bien sûr !

En gros, on met tout dans le plat,
et il se charge de cuire vos aliments à la perfection grâce à l'utilisation naturelle de la vapeur d'eau qui circule dans le plat à couvert !

Dans ce cas précis, ma choucroute et ses viandes étaient parfaitement cuites,
et le dessus de la choucroute était même grillé, j'adore !
Imaginez l'effet sur une volaille !

Je vous invite à en savoir plus en le découvrant ici, sur le site de Warmcook.
si vous en commandez un d'ici au 31 mars prochain,
vous recevrez en cadeau un livret de recettes réalisé par notre chère Marie Chioca...
De quoi mettre les papilles en éveil, non ?
 je vous invite à découvrir ma recette ci-dessous,
qui est en fait, celle de ma maman (alsacienne),
légèrement adaptée, mais une valeur sûre !

A préparer la veille pour le lendemain pour en développer les saveurs

Pour 8 gourmands minimum :
1,5 kg de choucroute crue
15 pommes de terre spéciales four
un morceau de kassler ou de palette fumée
un beau morceau de lard fumé, fermier si possible.
4 saucisses fumées de Montbéliard
8 saucisses de Strasbourg
une bouteille de bon vin blanc sec, j'ai utilisé un Riesling (75 cl)
1 litre d'eau environ
1 oignon épluché et piqué de 3 clous de girofle
4 baies de genièvre

quelques tours de moulin à poivre

Matériel particulier : un Roaster ovale grand modèle

Préchauffer votre four à 180°.

La seule étape qui se fait hors du Roaster est le fait de blanchir la choucroute. Déposez votre choucroute crue dans une grosse casserole, ajoutez de l'eau et portez à ébullition. Continuez la cuisson pendant 2-3 minutes après la reprise d'ébullition. Egouttez et essorez.

Disposez dans votre Roaster :
- les pommes de terre épluchées et rincées sur le pourtour, (coupées en 2 si elles étaient de gros format).
- la moitié de la choucroute au centre, les baies de genièvre par dessus, ainsi que les viandes type palette ou kassler, le lard, l'oignon piqué et déposez par dessus le reste de choucroute et les saucisses de Montbéliard.
Poivrez.
Ne salez pas, les viandes le sont suffisamment.
Mouillez avec les liquides. Les pommes de terre doivent reposer entièrement dans le liquide (sinon elles deviennent grises).

Si nécessaire ajoutez de l'eau.

Couvrir et cuire pendant 2 heures.

Laisser refroidir dans le four, puis gardez au frais jusqu'au lendemain.

Pochez les saucisses de Strasbourg une minute dans de l'eau bouillante.

Le lendemain, déposez les saucisses dans le plat et réchauffez le tout pendant une heure, à 150°.

Servir avec de la moutarde forte et régalez vous.

avant cuisson

mardi 10 décembre 2013

Pain ancestral aux graines accompagné de sa gelée de pamplemousse aux fleurs d'hibiscus séchées (IG bas - phase 1 GP)

Deux recettes dans cet article et grand blabla en perspective, parce que j'ai pleeeiiiiin de choses à vous dire !

En général, je poste mes recettes de pain sur mon blog de recettes salées,
mais comme j'ai réalisé mes photos avec la délicieuse gelée de pamplemousse aux fleurs d'hibiscus
de Delphine Paslin, extraite de son dernier livre réalisé avec Marie Chioca, sur les confitures et préparations aux fruits dont je vous ai déjà parlé il y a quelques semaines, je poste finalement sur mes pages sucrées...
Pas forcément logique, mais bon ! logique féminine (hihi)...

Je vais commencer par vous parler du pain aux graines...
Voilà une recette très intéressante du point de vue nutritionnel...
Naturellement sans gluten, ce pain dit ancestral, dans la mouvance paléo, ne contient que des graines
agglomérées entre elles par l'action du psyllium (qui est une fibre naturelle) et de l'eau,
qui vont servir de gélifiant,
pour "colmater" les graines entre elles.

J'ai découvert cette fabuleuse recette il y a quelques mois,
sur le blog "my new roots" (ici).
Les photos magnifiques et l'aspect gourmand et croquant de ce pain
m'ont poussée à le préparer récemment.

C'est de plus un pain très facile à réaliser
- je pense aux copines qui ont du mal avec les levains, pâtes levées,...
je ne citerai pas de nom, mais elles se sont reconnues, j'en suis sûre ;)   

Côté saveurs, il est vraiment à la hauteur de ses délicieux aspects et fumets !
Les graines grillées embaumaient ma cuisine lors de la cuisson, 
je n'avais qu'une envie... y croquer à pleines dents dès la sortie du four...

Par contre, comme au final, ce sont les graines grillées qui sont les meilleures au goût,
à l'avenir, je réduirai la dose par deux car cela fait tout de même une sacrée dose ainsi,
(je l'ai mangé seule, chez moi, il n'ont pas aimé... beaucoup trop de graines apparemment...), 
et je procèderai à une cuisson dans des empreintes à financiers,
pour avoir plus de graines grillées en bouche... 
Je préciserai le temps de cuisson ultérieurement, cuit de cette façon...
Côté IG, on a tout bon !
La recette d'origine est réalisée avec des flocons d'avoine, qui comme on le sait, 
n'apprécient pas du tout la cuisson côté IG ! (60) 
J'ai donc décidé d'utiliser des flocons d'haricots azuki... 
Qui à la cuisson, ne grimpent qu'à un IG de 40, donc compatibles en GP ! 

Merci ma chère Dog pour l'info !
Car il m'a été impossible de trouver l'IG de ses flocons...
J'ai bien vu passer un message sur le forum MM où ils semblaient compatibles,
mais rien de bien précis... Pour celles qui ne le savent pas encore, Dog officiait auparavant sur l'ancien "blog de Gilda", et divulgue désormais ses connaissances très précieuses et ses conseils avisés sur son propre blog, "ABC vos IG"   
Si ce n'est déjà fait, je vous invite à aller visiter sa maison très accueillante !

Je vais maintenant vous parler de la gelée de pamplemousse de Delphine,
qui régale les papilles en quête d'originalité...
Si vous aimez le pamplemousse autant que moi, vous allez adorer cette recette !
C'est un délice... qui encore une fois n'a pas plu aux papilles de mes nenettes...
Pas grave, j'en ai plus pour moi !

Enfin et pour terminer, 
je veux vous faire découvrir un site internet de vente de produits bio divers et variés :
J'ai eu le plaisir de faire une rencontre très sympathique lors du salon Bio de ma ville...
La charmante et pétillante exposante qui gère ce site a eu la gentillesse de m'offrir 
un gros bocal de pétales de fleurs d'hibiscus que j'ai utilisés
pour réaliser la gelée de pamplemousse de Marie,
Je vous invite à aller à sa rencontre, dès qu'un salon bio aura lieu dans votre ville.
J'y ai trouvé des cranberries sucrées au jus de pommes,
dont je rêvais depuis un bon moment !
petites recettes à venir...
Bon, j'ai bien causé (comme on aurait dit chez moi, petit clin d'oeil à Denise)
y fait soif ! Je vais me préparer un petit thé pendant que vous découvrez les recettes...


Pour un gros pain aux graines : 
135 g de graines de tournesol (1 cup)
85 g de graines de lin (1/2 cup)
82 g d'amandes entières non pelées (1/2 cup)
158 g de flocons d'azukis (1 cup et demi)
24 g de graines de chia (2 tbspoon)
13 g de psyllium blond * (3 tbspoon) 
2 cuillers à soupe de sirop d'agave
350 g d'eau de source (1 cup et demi)
34 g d'huile de coco fondue (3 tbspoon)
6 g de sel (1 tspoon)
50 g de mulberries séchées (une grosse poignée), voire plus, j'ai mis ce qui me restait en fait.
(vous pouvez les remplacer par des figues sèches, des pruneaux, des abricots pour rester à IG bas, des cranberries sucrées au jus de pomme).

Mélangez ensemble les éléments secs puis dans un gros bol, les éléments humides.

Ajoutez les aux éléments secs et mélangez bien le tout.

Versez la pâte dans un moule à cake recouvert de papier cuisson et laissez reposer au moins 2 heures. La pâte doit s'agglomérer avant de cuire, n'hésitez pas à prolonger le temps de repos au besoin.

Préchauffez votre four à 175° et cuire environ 35 minutes. (la recette en préconisait 20, mais au bout de ce temps, mon pain se décomposait lorsque je retirais le papier cuisson, j'ai donc prolongé la cuisson dans le moule).

Retournez le pain sur une plaque, retirez le papier cuisson et remettez au four pour environ 35 minutes. Le pain doit être bien doré.

Laissez refroidir complètement et attendre le lendemain pour le trancher.

Avec ses proportions, vous obtiendrez un gros pain. Comme chez moi, ils n'ont pas été fan du tout de toutes ces graines, je l'ai mangé seule ! J'ai donc préféré le congeler en tranches coupées, séparées par des petits morceaux de papier cuisson. Je les sors du congélateur la veille du petit déjeuner où je vais les déguster !

* voir ce site dédié au psyllium qui explique tout plein de choses : http://www.psyllium.fr
Vous pouvez en trouver en magasin bio (rayon compléments alimentaires) ou sur de nombreux sites internet, "ici" par exemple. Pour ma part, j'ai acheté le psyllium  blond de la marque Ethnosciences (Ecoïdées).


Pour la gelée au pamplemousse de Delphine :
pour 4 pots de 375 g :
5 gros pamplemousses
10 fleurs d'hibiscus séchées (une belle cuiller à soupe)
25 cl de sirop d'agave (Delphine en a mis 20 cl)
une pincée de bicarbonate de soude
6 g d'agar agar

Lavez vos pots et vos couvercles et stérilisez les dans une cocotte remplie d'eau bouillante, pendant environ 20 minutes. Videz l'eau et égouttez le tout sur un linge bien propre.

Pressez les pamplemousses jusqu'à obtenir un litre de jus. Si vous en obtenez moins, ajoutez de l'eau de source jusqu'à un litre.

Versez le jus dans une casserole et portez à ébullition.

Ajoutez les fleurs d'hibiscus séchées et laissez infuser une heure à couvert.

Filtrez et portez à nouveau à ébullition dans la casserole avec le sirop d'agave, la pincée de bicarbonate et l'agar agar. Mélangez bien et laissez frémir 5 minutes.

Remplir à ras bord les pots de gelée brulante, vissez bien vos couvercles et retournez les pots  jusqu'à complet refroidissement.

Mettez vos pots au frais pour que l'agar agar agisse. N'en ajoutez surtout pas, c'est normal que la préparation chaude soit liquide, elle va solidifier au froid.

Gardez vos pots au frais (je les mets au réfrigérateur).


Petite note complémentaire : lorsque j'ai réalisé ma gelée, je pensais le faire avec des pamplemousses rose, or c'étaient des jaunes. Ma gelée de ce fait s'est transformée en un joli rose girly. Si comme Delphine,vous utilsez des fruits à pulpe rose, vous obtiendrez une gelée rougeoyante ! C'est à vous de voir !


samedi 7 décembre 2013

Bonhommes en brioche ou Brioche Nanterre, aux zestes d'agrumes (IG bas - Phase 2)


Petite remontée de recette pour cette brioche phase 2,
vraiment délicieuse,
et qui n'a rien à envier à ses consoeurs à IG haut...
Forcément, elle contient un délicieux beurre bio,
ainsi que des zestes de citron bio (car franchement, sans cela, ce serait tout de même un peu fade),
qui lui confèrent un goût et une texture parfaite.

Retravaillée en petits bonhommes à l'occasion de la Saint Nicolas,
que nous avons fêté hier soir, toute la famille réunie
autour d'un bon chocolat chaud !
- Même si je vis maintenant dans le sud depuis 12 ans,
je ne peux faire l'impasse sur les traditions de ma région d'origine... -

Vous l'aurez compris,
cette brioche est phase 2.
Elle convient donc parfaitement à toutes celles qui n'ont pas de poids à perdre,
et même si elle représente un écart en phase 1,
lors d'une grande occasion 
(attention, grande occasion ne veut pas dire tous les week-end),
une ou deux tranches ne nous tueront pas...

Veillez à ne pas trop cuire vos bonhommes,
afin qu'ils soient bien moelleux...
Le temps de cuisson est indicatif, surveillez bien la cuisson,
car d'un four à un autre, cela peut varier de beaucoup...
Je ne le répèterai jamais assez,
mais la pâtisserie demande de la précision,
et beaucoup de surveillance...

Lors de ma première édition, j'avais réalisé cette recette avec des zestes de citron bergamote,
un moment de pur extase...
Il me tarde d'en trouver à nouveau sur les étals de mon magasin bio...


LA RECETTE :

Pour une belle brioche ou 8 bonhommes :
450 g de farine T 150
50 g de gluten
zestes de 2 citrons bio
(ou en saison, une cuiller à soupe bombée de zestes séchés de citron bergamote)
25 g de levure fraîche (en cube)
24 cl de lait 1/2 écrémé
80 g de beurre
1 oeuf
80 g de fructose
1 cuiller à café de sel
dorure : 1 oeuf battu ou du lait 1/2 écrémé
quelques pépites de chocolat pour les yeux et les boutons
(vous pouvez également utiliser des cranberries séchées sucrées au jus de pommes)

Au cook'in
(la version classique est en bas de page)

Chauffez le lait pour qu'il soit tiède (environ 40 secondes au micro-ondes).

Versez en une partie sur la levure émiettée et laissez reposer ainsi environ 20 minutes.

Déposez le lait et la levure dans le bol du cook'in et ajoutez tous les ingrédients sauf le beurre 
(la levure ne doit pas entrer en contact avec le sel et le sucre).

Pétrir 2 minutes.

Ajoutez le beurre coupé en cubes et pétrir à nouveau 2 minutes.

Déposez dans un saladier fariné, poudrez le dessus de la pâte avec un peu de farine et laissez lever 2 heures dans un endroit à l'abri des courants d'air (dans votre four fermé par exemple), 
couvrez le saladier d'un linge propre.

Au bout de ce temps, retirez l'excès de farine et formez votre brioche, ici en 8 boules de 115 g.

Pour former des bonhommes, suivre les indications sur ma recette à IG haut (ici)
(mais cuisez les à 190°, pendant 13 à 15 minutes, 
en les recouvrant d'une feuille de papier cuisson au bout de 7 minutes).

Déposez les dans un moule recouvert de papier cuisson.

Laissez à nouveau lever au four, couvert d'un linge pendant environ 2 heures.

Préchauffez votre four à 190°.

Avec un pinceau, dorez votre brioche à l'oeuf entier battu ou au lait.

Cuire environ 25 minutes.

Testez la cuisson avec un couteau plongé à coeur pendant quelques secondes, il doit ressortir sec.

Laissez refroidir sur une grille, après avoir retiré le papier cuisson.


Au robot classique ou à la main :
Le temps de pétrissage à la main est identique à celui d'un robot, 
c'est juste que je n'aime pas pétrir à la main...

Chauffez le lait pour qu'il soit tiède (environ 40 secondes au micro-ondes).

Versez en une partie sur la levure émiettée et laissez reposer ainsi environ 20 minutes.

Déposez le lait et la levure dans le bol du robot, ajoutez tous les ingrédients sauf le beurre (la levure ne doit pas entrer en contact avec le sel et le sucre).

Mélangez les ingrédients jusqu'à obtenir une pâte homogène avec la feuille du robot. 

Echangez avec l'accessoire pétrin et pétrir environ 6 minutes, vitesse 2.

Si nécessaire, raclez les parois.

Ajoutez le beurre et pétrir quelques minutes supplémentaires, jusqu'à obtenir une pâte élastique
qui ne colle plus environ 5-6 minutes, vitesse 2.

Déposez dans un saladier fariné, poudrez le dessus de la pâte avec un peu de farine et laissez lever 2 heures dans un endroit à l'abri des courants d'air (dans votre four fermé par exemple), 
couvrez le saladier d'un linge propre.

Au bout de ce temps, retirez l'excès de farine et formez votre brioche, ici en 8 boules de 115 g.

Pour former des bonhommes, suivre les indications sur ma recette à IG haut (ici)
(mais cuisez les à 190°, pendant 13 à 15 minutes, 
en les recouvrant d'une feuille de papier cuisson au bout de 7 minutes).

Déposez les dans un moule recouvert de papier cuisson.

Laissez à nouveau lever au four, couvert d'un linge pendant environ 2 heures.

Préchauffez votre four à 190°.

Avec un pinceau, dorez votre brioche à l'oeuf ou au lait.

Cuire environ 25 minutes.

Testez la cuisson avec un couteau plongé à coeur pendant quelques secondes, il doit ressortir sec.

Laissez refroidir sur une grille, après avoir retiré le papier cuisson.

lundi 2 décembre 2013

La bûche qui se prenait pour une tarte au citron meringuée - IG très bas (PL)


Encore de la meringue ! 
et oui, je sais... 
Mais il parait que cela ne se soigne pas et que ce n'est pas grave !

Trêve de plaisanterie,
Noël m'inspire cette année !
Du point de vue des desserts tout du moins... 
J'ai envie de tester tout plein de petites choses à IG bas...
Histoire de se faire plaisir sans culpabilité aucune !
Et de vous donner quelques idées par la même occasion !

Je commence les hostilités... euuuuh les festivités,
avec cette petite chose toute délicate, toute douce...
totalement suave ! 
Je peux vous dire qu'elle n'a pas fait un pli ! 
Disparue en moins de 24 heures !
Paix à son âme !

Ne vous fiez pas aux apparences,
cette bûche est facile à faire et assez rapide en plus...
Aucune difficulté, si vous la suivez à la lettre sans changer un ingrédient ou une façon de faire...

Le biscuit est très très moelleux,
le lemon curd et la meringue équilibrent parfaitement les saveurs et si vous la servez telle quelle,
je défie quiconque de deviner qu'elle fait mincir !
C'est là que j'aime bien sortir ma petite phrase :
"t'as déjà vu des régimes où tu peux manger ce genre de desserts"
Alors ne parlons pas de régime avec les IG bas,
c'est une hérésie, non ?

J'ai repris ma recette à IG haut que vous trouverez en bas de page pour celles et ceux qui ne pratiquent pas et je l'ai adaptée,
j'y ai ajouté une astuce découverte chez ma copine Aline,
qui elle aussi, tient un blog de recettes à IG bas, depuis quelques mois...
je vous laisse découvrir son superbe blog en cliquant sur le lien suivant :

Assez de blabla, la recette... 

Pour 10 gourmands
Le biscuit
5 oeufs
une pincée de sel
35 g de farine d'orge mondée
35 g de crème d'orge
2 pincées de levure instantanée bio ou chimique
125 g de fructose

Lemon curd, pour une bûche et un pot à confiture de 375 g :
30 cl de jus de citron (entre 5 à 7 citrons selon leur taille)
200 g de fructose
6 oeufs 
1 g d'agar agar (une cuiller à café rase)

Meringue :
3 blancs d'oeufs
75 g de fructose
une pincée de sel

matériel particulier 
- une plaque de cuisson rectangulaire 27 x 37 cm
- un chalumeau de cuisine pour dorer la meringue (on en trouve des vraiment pas chers sur le net)





Commencez par réaliser le lemon curd :

Pressez les citrons pour obtenir 30 cl de jus. Dans une casserole, mélangez au fouets les oeufs entiers avec le fructose et l'agar agar, ajoutez le jus de citron et mélangez à nouveau. 

Portez à feu vif (7 sur l'induction) et mélangez au fouet, jusqu'à ébullition. 

Si vous êtes pressés (comme ce fût mon cas), répartissez le curd dans quatre coupes individuelles et placez les environ 30 minutes au congélateur, en prenant soin de poser une feuille de film fraîcheur à même la crème, afin d'éviter la formation d'une peau à sa surface.

Laissez refroidir complètement avant de garnir la bûche.

Puis le biscuit :

Préchauffez le four à 150° (Th 5).

Séparez les blancs des jaunes d'oeufs. 

Pour éviter les mauvaises surprises, je casse mes oeufs un par un dans un mini bol avant de les glisser dans le bol du robot, ceci pour éviter d'accidentellement mettre du jaune dans mes blancs déjà séparés.

Battre les blancs en neige bien ferme avec la pincée de sel. Augmentez la vitesse progressivement, ceci afin qu'ils montent parfaitement. 

Dans un autre récipient, battre vos jaunes d'oeufs avec le fructose jusqu'à ce qu'ils blanchissent et doublent de volume.

Mélangez ensemble, farine et crème d'orge ainsi que les deux pincées de levure et ajoutez les progressivement au mélange de jaunes d'oeufs sucré, jusqu'à obtenir un mélange homogène et épais.

Ajoutez une cuiller de blancs d'oeufs, mélangez rapidement à la spatule en caoutchouc. Puis ajoutez les blancs en 2 ou 3 fois, mélangez délicatement cette fois, toujours à la spatule, en partant du dessous et en enrobant la masse.

Lorsque votre pâte est bien homogène, répartissez la sur une plaque de cuisson format  27 x 37 cm, recouverte de papier cuisson. Etalez bien la pâte en une couche égale en hauteur. Lissez à la spatule.

Cuire environ 20 minutes. Le biscuit doit être doré et ferme au toucher sans être dur.

Rincez entièrement un torchon de vaisselle propre à l'eau tiède.

Essorez le bien, posez le à plat sur un plan de travail et retournez le biscuit dessus. Décollez délicatement le papier cuisson et roulez la bûche dans le sens de la longueur, pour obtenir un long rouleau. Laissez refroidir ainsi complètement.

Une fois le biscuit refroidi, déroulez le. Garnissez le avec la moitié du lemon curd. Roulez le biscuit et déposez le sur un plat de service. Egalisez les bords.

Déposez le au frais le temps de préparer la meringue. 




Enfin, la meringue :
Montez les blancs en neige avec la pincée de sel, en augmentant la vitesse progressivement, afin que les blancs d'oeufs montent bien. Ajoutez le fructose, cuiller par cuiller, puis battre jusqu'à obtenir une meringue brillante et bien ferme.

Répartir la meringue dans une poche à douille et décorer votre bûche de petites fleurs de neige.

Dorer la meringue au chalumeau, uniformément.

Gardez au frais au moins deux heures et jusqu'à dégustation.

Afin de gagner du temps, vous pouvez très bien réaliser le biscuit et le lemon curd la veille, et la garniture de meringue le jour de la dégustation.  



Et maintenant, les proportions pour réaliser la recette à IG haut... Pour Val et pour les autres aussi... 
Et procédez exactement comme décrit ci-dessus.

Biscuit
150 g de sucre
5 oeufs
40 g de farine blanche
40 g de fécule
(pas de levure)

Lemon curd
Pour deux pots à confiture de 350 g :
20 cl de jus de citron fraîchement pressé
6 oeufs
300 g de sucre
2 cuillers à soupe de maïzena
60 g de beurre mou en morceaux (ajoutés en fin de cuisson du curd)

Meringue :
150 g de sucre
3 blancs d'oeufs
une pincée de sel 




mardi 19 novembre 2013

Petites îles flottantes à la pistache (IG très bas, PL)


Ca y est Nadia ! La recette est (enfin) prête ! Je t'entends d'ici tu sais... (gourmande va !)

Bon, pas trop de suspens sur ce coup là, puisque je vous avais déjà mis la photo 
dans ma recette de "pâte de pistache"... 
Voici donc la recette de ces petites îles flottantes,
que j'ai vraiment apprécié.
Le goût de la pistache est vraiment bien présent,
ça change de la vanille (même si j'adore !),
c'est plus original !

Si vous me suivez depuis un moment, 
vous connaissez la recette de "la crème anglaise" réalisée à partir d'un flan.
On mixe au blender et hop hop hop...on obtient une crème anglaise parfaite à la texture idéale,
onctueuse et pas trop liquide justement...

Cette fois ci, je n'y ai pas ajouté de crème fraîche 
(je vous entends d'ici, y en a pas dans la crème anglaise classique et c'est vrai !),
et honnêtement, c'est comme on veut.
Les deux versions sont très bonnes...

Cette version est en fait assez rapide,
même si on n'utilise pas le cook'in.
Car la cuisson des blancs est réalisée au four micro-ondes...
Si ce mode de cuisson ne vous plait pas, 
rien ne vous empêche de faire comme vous avez l'habitude...

La recette pour 4 gourmands :

Pour la crème anglaise :
500 ml de lait
2 belles cuillers à soupe de pâte de pistache à IG bas (recette ici)
3 jaunes d'oeufs
60 g de fructose
1 g d'agar agar (une cuiller à café rase)

Pour la neige :
3 blancs d'oeufs
1 pincée de sel
2 cuillers à soupe de fructose

Pour le caramel :
5 cuillers à soupe de fructose

J'ai réalisé ma crème anglaise au cook'in, mais vous pouvez très bien la réaliser à la casserole.

Dans le bol du cook'in, fixez le fouet.

Pesez votre sucre et votre lait.

Ajoutez vos jaunes d'oeufs, la pâte de pistache et l'agar agar.

Mixez quelques instants à vitesse progressive, jusqu'à ce que les ingrédients soient bien mélangés.

Cuire 6 minutes à 90°, vitesse 3.

(à la casserole, délayez la pâte de pistache avec le lait en fouettant, ajoutez les autres ingrédients, un à un en mélangeant bien entre chaque élément et portez à ébullition sans cesser de remuer.)

Versez dans un saladier ou dans des coupes individuelles (ça refroidit plus vite), laissez tiédir puis  prendre au frais. Vous obtiendrez des flans.

La neige :
Montez vos blancs en neige bien ferme avec la pincée de sel, ajoutez le fructose et fouettez encore une minute.

Cuire vos blancs au four micro-ondes (ou par tout autre moyen à votre convenance si vous n'aimez pas les micro-ondes), en déposant des grosses cuillers de blancs sur une assiette, pendant environ 30 secondes.

Les blancs vont monter progressivement, lorsqu'ils ne montent plus, arrêtez la cuisson. Cela peut prendre moins de 30 secondes selon les fours ou un peu plus de temps.

Il m'arrive de cuire mes blancs dans des tasses. Il suffit de passer l'intérieur de la tasse à l'eau fraîche, d'y mettre des blancs à la cuiller en remplissant la tasse aux 3/4 et de les cuire avec le même procédé. 

Laissez les refroidir.

Lorsque les flans sont bien froids, transvasez les dans le cook'in et mixez quelques secondes (ou au blender ou au mixeur plongeant) jusqu'à obtenir une crème bien onctueuse. Déposez les blancs cuits dessus.

Le caramel :
Préparez le caramel à sec dans une petite casserole. Le fructose va fondre tout seul. Remuez si nécessaire (si le sucre ne fondait pas partout) et lorsqu'il atteint une jolie couleur dorée, répartissez le  à la cuiller sur vos petites îles flottantes.

Au frais pour une petite heure et on se régale !





samedi 2 novembre 2013

Financiers toile d'araignée à l'orange douce et au chocolat - à IG bas, Phase 1 - PL


Totale improvisation cette année pour Halloween...
Les filles ne voulaient que des bonbons,
et pour moi, pas question d'y toucher...
Je n'ai pas grand mérite, je ne suis pas vraiment bonbons...
Je préfère le chocolat ! 

Me voici donc en train d'improviser un petit dessert d'Halloween avec ce que j'ai dans mes placards,
car bien que rentrant de courses chargée de bonbons,
(c'est ma puce qui a chargé la mule en fait),
rien de prévu pour un gâteau ou quoi que ce soit d'autre qui ait trait à Halloween...

Cela faisait quelques semaines que j'avais envie de financiers.
J'ai donc adapté à IG bas, une recette de Cyril Lignac.
Il les réalise en y glissant quelques framboises...
(et pour tout vous dire, j'en ai réalisé 4 avec des framboises, mais chuuuuut !
pas eu le temps de les prendre en photo)

Ces petits financiers sont délicieux,
je n'étais pas sûre que la magie opère à IG bas, mais si ! 
ils sont parfaitement moelleux et très goûteux...
J'ai encore une fois grugé avec l'arôme beurre fondu... 
On n'y voit que du feu...
même si techniquement, c'est un beurre noisette qu'on réalise pour les financiers classiques...

Pas question d'y mettre du potiron ou de la carotte,
chez moi, ils n'aiment pas trop beaucoup ça...
parce que je les connais mes loustics,
au début on ne veut que des bonbons, 
et au final, on mange les gâteaux quand même, 
c'est même difficile d'en garder pour faire des photos !
Vous voyez ce que je veux dire ?

Inutile de préciser que l'association orange/chocolat est vraiment parfaite,
elle n'a plus à faire ses preuves...

On découvre la recette ?

Ingrédients pour 8 financiers :
50 g de poudre d'amandes blanches
50 g de farine d'orge mondée
100 g de fructose glace
une grosse pincée de levure bio (ou chimique)
4 blancs d'oeufs
60 g d'huile d'olive
5 ml d'arôme beurre fondu
6 gouttes d'huile essentielle à l'orange douce
facultatif : colorants alimentaires naturels rouges et jaunes

pour la déco : 50 g de chocolat noir à 70 % minimum


Si nécessaire, réalisez votre fructose glace en le mixant 30 secondes au blender.

Dans un saladier, mélangez ensemble la poudre d'amande, la farine, le fructose glace et la levure.

Ajoutez les blancs d'oeufs un à un et mélangez bien au fouet, entre chaque ajout.

Puis ajoutez l'huile, l'arôme beurre, l'huile essentielle et si vous souhaitez colorer vos biscuits en orange, une dizaine de gouttes de chaque couleur.

Laissez reposer la pâte environ 30 minutes au frais (facultatif).

Préchauffez votre four à 180°.

Versez la pâte dans des empreintes à financier (ou à mini cake larges), graissées si nécessaire, et cuire 15 minutes.

Testez la cuisson avec un cure-dent qui doit ressortir sec.

Laissez refroidir dans les moules puis démoulez les biscuits.

Pour la déco toile d'araignée :
Fondre le chocolat soit au bain marie, soit dans un petit bol au micro-ondes, par tranches de 20 secondes en remuant à la cuiller entre chaque tranche, jusqu'à ce que le chocolat soit bien lisse et brillant.

Laissez refroidir avant de garnir.

Versez le chocolat dans un petit sac congélation (dans un coin). Faites un noeud.
Coupez le coin du sachet sur un millimètre et dessinez votre toile d'araignée.

Laissez le chocolat prendre à température ambiante ou au frais pendant 10 minutes et dégustez.

dimanche 27 octobre 2013

Pâte de pistache (IG très bas, GP et PL)


Aujourd'hui, je la ferai très courte, 
mais je vous envoie une petite recette qui va vous permettre d'en préparer tout plein d'autres...
J'adore la pistache dans les desserts, mais je n'avais pas encore pris le courage de préparer ma propre pâte de pistache à IG bas... 
Cette pâte est GP et PL, vous pouvez donc l'utiliser dans toutes vos préparations...
Risque d'addiction en vue, moi, c'est fait, je suis accro... 

J'ai choisi de sucrer ma pâte au miel d'acacia, 
le miel étant le seul produit qui ne moisit pas,
je me suis dit que ça serait pas mal pour la conserver.
Je la stocke au frigo tout de même...
Je ne sais pas combien de temps elle va se conserver,
 alors je ne vais quand même pas trop traîner pour l'utiliser... 


Pour un pot de 380 g :

250 g de pistaches non salées
2 belles cuillers à soupe de miel d'acacia
3 cuillers à café d'arôme d'amande amer

Griller les pistaches à sec dans une poêle, à feu fort, en remuant sans arrêt pour ne pas qu'elles noircissent. Quand elles sont bien dorées, laissez les refroidir sur une plaque froide.

Mixez les pistaches jusqu'à ce qu'elles se transforment en purée en évitant faire chauffer votre robot. Ménagez lui des poses si nécessaire.

Au cook'in, je procède par pulsions de 20 secondes en fonction turbo. Cela peut prendre un certain temps, les pistaches sont un peu longues à réduire en une belle purée.

Ajoutez le miel d'acacia et l'arôme et mixez à nouveau.

Je n'ai pas souhaité y ajouter d'huile, quelle qu'elle soit. La pâte de pistache va durcir au froid. Mais en lui ajoutant un peu de lait tiède/chaud, on arrive très bien à l'assouplir en la fouettant.


Et avec cette petite pâte, j'ai déjà réalisé de délicieux oeufs en neige et un marbré choco/pistache ! à suivre...




jeudi 17 octobre 2013

Le Sernik, gâteau polonais à la faisselle vanillée (IG bas, phase 2 et variante phase 1 - PL)


Cette petite recette est pour Joanna, qui est aux petits soins pour mes vertèbres,
pour lui rappeler sa Pologne natale... à IG bas... ☺

Cela faisait un loooong moment que j'avais envie d'une tarte au fromage blanc... 
J'hésitais encore sur mon choix, entre un cheesecake, que je trouve bien meilleur au fromage blanc, et une tarte alsacienne, quand je suis tombée sur le Sernik, ce délicieux gâteau polonais à la faisselle, bien vanillé... 
Traditionnellement préparé avec des raisins secs, j'ai eu envie de réaliser une version à IG bas,
totalement compatible sans en perdre le caractère...
Les figues se prêtent très bien à l'exercice, car elles lui donnent vraiment une saveur intéressante.

Alors évidemment cette recette est phase 2 (oeufs, faisselle entière, huile, associées à la farine T 150 et aux figues = phase 2), 
mais elle est très facilement convertible phase 1, en remplaçant la farine de blé par de la farine d'orge mondée (maintes fois testée et approuvée dans mes tartes et quiches), 
et les figues par des abricots moelleux. 
Honnêtement, pour avoir remplacé les raisins secs par des abricots macérés dans le rhum dans mon délicieux kouglof de Noël (ici), l'effet est totalement bluffant ! 


Assez parlé, je vous laisse découvrir la recette de ce fabuleux gâteau à la faisselle,
un délice de douceur, de légèreté et d'onctuosité... 

La seule chose que je changerai la prochaine fois, je retirerai les amandes effilées,
qui, à mon goût, n'apportent strictement rien, gustativement parlant...  

Pour une tarte de 25 cm de diamètre - environ 6 à 8 parts

Pâte brisée phase 2 :
150 g de farine de blé T 150
50 g de poudre d'amande
7,5 cl d'eau tiède
7,5 cl d'huile d'olive douce
1/2 cuiller à café de levure chimique
1 cuiller à soupe de fructose

Garniture :
500 g de faisselle à 40 %
100 g de fructose
1 gousse de vanille bien charnue
100 g de figues moelleuses coupées en petits morceaux
un peu de rhum ambré
5 oeufs séparés
une pincée de sel
facultatif : 50 g d'amandes effilées


La veille au soir, faites égoutter la faisselle pendant toute la nuit pour en retirer un maximum de petit lait (très riche en lactosérum et insulinogène).

Mettez les figues coupées à tremper dans le rhum pendant 30 minutes, puis égouttez les.

Préchauffez votre four à 170°.

Mélangez les ingrédients de la pâte à tarte, étalez la sur une feuille de papier cuisson en vous aidant de farine T 150. Disposez dans le moule, percez à la fourchette et gardez au frais.

Montez les 5 blancs en neige avec une pincée de sel, jusqu'à ce qu'ils soient fermes, mais pas trop.

Mixez la faisselle au blender ou au mixer plongeant.

Blanchir les jaunes d'oeufs avec le fructose, jusqu'à ce qu'ils doublent de volume.

Ajoutez la faisselle et les grains de vanille.

Puis mélangez délicatement avec les blancs en neige, avec une spatule, en soulevant la masse par le dessous, jusqu'à obtenir une préparation parfaitement homogène.

Enfin, ajoutez les figues au mélange, toujours délicatement.

Versez le mélange sur le fond de pâte, décorez éventuellement d'amandes effilées, et cuire environ une heure.

Votre Sernik doit être joliment doré.

Laissez refroidir dans le moule et dégustez avec un bon thé...



Mousse au chocolat, framboises, et son craquant à la pralinoise

Bonjour à tou(te)s,  Aujourd'hui pour préparer votre Saint-Valentin, en amoureux(ses), ou pas, je vous propose un dessert ultra gourmand...