mercredi 25 novembre 2020

Lasagnes légères comme une plume, et rapides !

 


Bonjour !

Aujourd'hui je vous retrouve avec une recette de lasagnes super légères... 

Mais avant de vous parler de ces petites merveilles, quelques nouvelles...

Pour celles qui me suivent depuis un moment, vous aviez vu que je préparais un diplôme universitaire en micronutrition. 

Et bien je suis très heureuse de pouvoir vous annoncer, qu'après une année de travail acharné, je l'ai obtenu. 😀💪

Pour ceux qui ne connaissent pas encore la micronutrition, cette discipline permet de déceler les carences en micronutriments, ainsi que les déséquilibres que peut subir l'organisme, et de les rétablir avec l'alimentation. Ces modifications auront une influence sur l'ADN. Lorsque ce n'est pas possible avec l'alimentation (par goût ou parce que cela ne convient pas à vos habitudes alimentaires) ou insuffisant, je vous proposerai une prise en charge avec des compléments alimentaires adaptés. Mon DU me permet également de prendre en charge les sportifs qui souhaitent améliorer leur condition physique ou réguler des déséquilibres liés à leur activité sportive ou à leur alimentation...

A ce sujet, j'ai d'ailleurs modifié les onglets en haut de page concernant mon activité professionnelle.  Pour l'instant, je laisse les consultations en micronutrition au même tarif que celles en diététique.  J'augmenterai mes tarifs sur le premier trimestre 2021, car la micronutrition demande beaucoup de travail. Si vous voulez en profiter, n'hésitez pas à réserver une consultation. Je vous rappelle qu'étant diététicienne - Nutritionniste, votre mutuelle peut prendre en charge tout ou partie de mes consultations. 

Mais revenons à nos lasagnes... 

Elles sont super légères pour plusieurs raisons : je réalise la béchamel sans matières grasses. Ce qui ne l'empêchera pas d'apporter du moelleux et du fondant à vos lasagnes. Je ne mets du fromage que sur le dessus et en quantité plus que raisonnable, juste pour gratiner. Et c'est très suffisant. Vu que cette recette est partie d'une envie de lasagnes un dimanche matin pour le repas de midi et que je n'avais pas de viande hachée pour réaliser une sauce bolognaise, je les ai réalisées avec du jambon blanc, qui on le sait, est une viande très maigre. D'ailleurs, j'utilise du jambon à - 25 % de sel et de label "bleu, blanc coeur" pour sa teneur en oméga-3 (aussi élevée que dans des poisson gras). Il n'empêche que ces lasagnes sont très savoureuses et vraiment bluffantes concernant l'onctuosité et le fondant. Un vrai délice ! 

L'avantage supplémentaire de ces lasagnes, c'est qu'elles sont très rapides à réaliser car les feuilles de lasagnes Barilla ne se précuisent pas. 

La petite minute diet et micronut

le jambon est décrié depuis plusieurs années à cause de la façon dont on le sale.  Dans le sel sont ajoutés des conservateurs, les nitrites. Ces molécules évitent que les aliments ne s'abiment trop vite, évitent certaines bactéries et permettent au jambon de garder sa jolie couleur rose. On en trouve effectivement dans les salaisons et charcuteries, mais également dans pas mal de produits transformés, de boulangerie, les fromages... Et elles sont reconnues pour être cancérigènes. Pas top ! D'où la recommandation de limiter ce type de produits dans notre alimentation. Dans l'absolu, consommons le moins possible de produits transformés, mais il faut bien reconnaître, que parfois, certains sont bien pratiques... Il existe des jambons sans nitrites, mais ce ne sont pas forcément les plus intéressants du point de vue nutritionnel. Si je devais vous donner un conseil, je vous dirais de manger du jambon occasionnellement, et plutôt du jambon de label "bleu, blanc, coeur". Car comme dirait mon prof de micronutrition, (à qui la question avait été posée de savoir s'il valait mieux manger bio ou "bleu, blanc, coeur" - les deux n'étant pas associés en général : "il vaut mieux ne pas avoir de cancer, qu'un cancer bio !" - car les oméga-3 protègent de certains cancers. 

Et si nous passions en cuisine ?

La recette des lasagnes légères et rapides, pour 6 belles parts :

  • des feuilles de lasagnes
  • 4 tranches de jambon "bleu blanc, coeur"
  • environ 700-750 ml de coulis de tomate bio ou maison un peu épais.
  • 1 litre de lait 1/2 écrémé ou végétal à votre goût (le soja fonctionne bien dans la béchamel)
  • 100 g de farine (au choix, j'ai utilisé de la farine de Kamut T 65)
  • 6 g de sel
  • moulin 5 baies
  • épices à pizza bio (marque Cook)
  • un peu de fromage pour gratiner. 
En pratique :

On réalise la béchamel sans matières grasses
on chauffe le lait jusqu'à ébullition. On le verse progressivement sur la farine en fouettant bien. On sale et on poivre et on remet sur feu moyen. On cuit jusqu'aux premiers bouillons, en fouettant bien pendant la cuisson.

Préchauffez votre four à 210 °C. 

Ensuite, on va faire des couches d'aliments  :
- on commence par mettre du coulis de tomates au fond du plat + des herbes à pizza.
- puis une couche de feuilles de lasagnes, réparties sur toute la surface,
- une couche de béchamel,
- 2 tranches de jambon réparties,

On recommence... 
- du coulis de tomates + herbes,
- une couche de pâtes,
- une couche de béchamel, 
- 2 tranches de jambon,

Et on termine
- du coulis de tomates + herbes,
- une couche de pâtes, 
- une couche de béchamel, 
- un peu de fromage + des herbes.

On passe au four à mi hauteur, jusqu'à ce que le dessus soit bien gratiné. (On peut terminer en mode grill).

J'ai servi ces lasagnes avec une belle salade de mâche/roquette.



Désolée, j'ai complètement oublié de prendre une photo en coupe. Pourtant nous avons réussi à les manger sur 2 jours. 

lundi 19 octobre 2020

Yaourts goût café, sans café !

 


Bonjour les gourmands en équilibre,

aujourd'hui petite recette de yaourts maison, avec ces petits yaourts au café, sans café... 

Je ne laisse pas planer le mystère plus longtemps, j'ai juste utilisé un succédané de café au lait, 
sans café et sans lait, mais qui fait bien ce qu'on lui demande, du Caro ! Le but était d'éviter la caféine et d'obtenir un goût très doux. Selon la dose utilisée, vous obtiendrez un goût plus ou moins prononcé.
Je pense que vous pouvez aussi utiliser du café instantané, si vous supportez la caféine.

Concernant le lait, j'ai utilisé un lait bio de vache, de la marque Gaborit. 
J'ai appris à connaître ce lait lors de mes cours de micronutrition.
Ce lait est très intéressant car il est réalisé à partir de vaches jersiaises, 
autrement dit, elles sont originaires de l'île de Jersey. 
Ces petites vaches de seulement 400 à 450 kilos produisent peu de lait (25 Litres par jour seulement contre 100 Litres pour une vache Holstein). 
Ce lait est d'une qualité exceptionnelle.
Il est très intéressant d'un point de vue nutritionnel, car il est très riche en oméga 3 (carences fréquentes dans la population française) et 6. C'est bien sûr lié à l'alimentation de ces vaches, et au fait que la jersiaise transforme idéalement les micronutriments contenus dans son alimentation. 
Comparé à un lait de vache Holstein (les vaches classiquement utilisées pour produire le lait du marché français), le lait de jersiaise est également plus riche en calcium et en zinc (dont la population française est également souvent carencée).
Ce lait a également un autre avantage, il va coaguler rapidement. (cela vient de la structure des lipides). De fait, les yaourts sont cuits en seulement 4 heures, ce qui est bien pratique et économique en énergie.
Enfin, il est reconnu pour contenir davantage de caséines Gamma (fragments de protéines), réputées pour être anxiolytiques (elles diminuent le risque de dépression nerveuse et en diminuent les symptômes), et pour diminuer la sensation de douleur (qualité opioïdes), contrairement au lait de Holstein, qui accentuerait ces deux caractéristiques... ça fait réfléchir, non ?
 
Pour ne rien gâcher, ce lait est délicieux, il a un goût crémeux , et il est très digeste... 
 Du coup, je trouve que les laitages réalisés avec ce lait sont meilleurs. 


Pour 8 yaourts de 125 g, au goût café, sans café :

- 1 litre de lait frais Gaborit, 1/2 écrémé, pasteurisé au bain-marie (le bouchon bleu turquoise). 

- 1 à 2 cuiller(s) à soupe de Caro, selon les goûts.

- 1 sachet de ferments pour yaourts


En cuisine :

Chauffez le lait à 35-40 ° C environ. J'utilise un thermomètre spatule, dont je retire la spatule. Le but étant que le lait ne soit pas trop chaud afin de conserver ses qualités nutritionnelles.  

Versez les ferments pour yaourt dans un petit bol. 

Quand le lait est à température, versez 2-3 cuillers à soupe de lait sur les ferments et mélangez bien. 

Versez ce mélange dans le lait restant et mélangez bien.

Ajoutez la poudre de Caro et mélangez encore. 

Si vous voulez sucrer vos yaourts à l'avance c'est le moment. Je ne le fais pas. Je préfère sucrer sur le moment, si j'en ai envie. Cela me permet aussi d'avoir des yaourts non sucrés à disposition, car selon les moments de la journée, je peux éviter le sucre.

Versez dans un récipient à bec verseur, puis dans les pots de yaourts bien propres. 

Suivez les instructions de votre yaourtière pour déterminer le temps de cuisson. Il risque cependant d'être considérablement réduit. La mienne me demande environ 10 heures de cuisson normalement, et là, en 4 heures, ils sont cuits (sans ajout de lait en poudre !). En 5 heures, ils sont déjà trop cuits (quelque soit le parfum choisi).

Laisser refroidir, couvrez et gardez au frais quelques heures avant de les consommer. 

Et régalez-vous !


La prochaine recette sera une recette de lasagnes très rapides à réaliser, légères (si, si !) et super bonnes.

A bientôt ! 😊


dimanche 11 octobre 2020

Tarte coeurs, aux pommes, légèrement meringuée (farine de kamut)







Coucou les gourmands en équilibre, 

Me revoici avec une tarte gourmande et légère à la fois. C'est la pleine saison des pommes, profitons-en pour nous régaler de temps en temps !

Si vous me suivez sur Instagram (voir dans la colonne de droite du blog, vous avez du voir passer une première version de cette tarte, aux prunes de mon jardin, et sans meringue... j'avais moins serré les coeurs en pâte pour laisser plus de place aux fruits. 

sans meringue, on voit mieux les coeurs, c'est évident...


Et puis, j'ai eu envie de la gastronomiser encore un peu plus... Mais les deux versions sont possibles, avec ou sans meringue. Sans meringue, vous économiserez encore un peu de sucre. Car au final cette tarte est légère en sucre. Telle qu'elle est présentée, nous arrivons à moins de 5 grammes par part, très raisonnable ! si on retire la meringue, on arrive à 2.5 g par part... Chouette, non ? Et si vos pommes sont bien sucrées, vous pouvez même vous dispenser du sucre sur les pommes... 

Côté matières grasses, on arrive à 12.5 grammes de matières grasses par part. Ce qui représente 2.5 cuillers à café de MG. Ce qui est pas mal. (vu comme ça, ça fait réfléchir, non ?) C'est pourquoi on ne recommande pas de consommer des tartes et des quiches au quotidien, car cela peut vite diminuer votre quantité de matières grasses autorisées sur la journée. Alors imaginez quand on ajoute de la crème entière dessus... 😜 ça va très très vite... Mais ici pas de crème, du blanc d'oeuf qui est très léger, vu que c'est le jaune qui contient le gras... et voilà !

Je ne reviendrai pas sur la farine de kamut, j'ai expliqué ses qualités dans les articles précédents, je vous laisse les (re)lire ou découvrir...

Pour une belle tarte coeurs, aux pommes, légèrement meringuée, à la farine de kamut (moule de 28 cm de diamètre - 8 belles parts) :

Pour le sucre vanillé maison que vous trouverez  plus loin dans la recette : 

  • du sucre au choix : ici bio, blond de canne, mais vous pouvez utiliser du sucre à IG bas.
  • 4 gousses de vanille épuisées mais encore tendres. (ca marche aussi avec des gousses "neuves", mais ça revient à très cher, alors que là, on donne une deuxième vie à nos gousses). 
Dans un bocal moyen, genre "le parfait" avec joint caoutchouc, insérez les gousses épuisées dans le  sucre. Laissez la vanille infuser pendant au moins 3 semaines, en secouant vivement le bocal une fois par semaine (une alarme sur le téléphone, c'est imparable pour ne pas oublier).

La pâte à tarte au kamut : 

  • 300 g de farine de kamut ici de la T 65 ( ou au choix - pour être à IG bas, de la T 150)
  • 75 g de beurre doux 
  • 25 g d'huile d'olive "douce" bio (plusieurs marques en commercialisent)
  • 1 pincée de sel
  • facultatif : 2 cuillers à café de sucre vanillé maison ou du commerce
  • environ 100 ml d'eau fraîche non chlorée
 Pour la tarte :

  • 1.2 kg de pommes (ici des reines de reinette), c'est beaucoup mais c'est ce que l'on recherche.
  • facultatif et selon le degré de sucre de vos pommes : 2 cuillers à café de sucre vanillé maison ou du commerce.
Pour la meringue :
  • 2 blancs d'oeufs
  • 3 cuillers à café de sucre vanillé maison ou du commerce


On passe en cuisine ?

  1. On prépare la pâte en mélangeant les ingrédients : au robot ou à la main, on mélange farine + beurre coupé en petits morceaux + sel + sucre vanillé + huile d'olive. On mélange. Puis on ajoute l'eau fraîche petit à petit jusqu'à obtenir une pâte bien homogène et souple. Si vous avez ajouté trop d'eau par mégarde, ajoutez à nouveau un peu de farine. 
  2. Laissez la pâte reposer au frais pendant 30 minutes environ, pour développer le réseau de gluten.
  3. Etalez les 2/3 de la pâte sur du papier cuisson. Conservez le reste pour les coeurs en pâte.
  4. Piquez-la à la fourchette et réservez. 
  5. Préchauffez votre four à 180°C en chaleur tournante.
  6. Epluchez les pommes, évidez-les et coupez-les en quartiers avec un coupe-pomme (pour aller plus vite) ou au couteau. Puis en cubes que vous disposez sur la tarte. Sucrez légèrement si nécessaire.
  7. Etalez le reste de pâte et découpez des coeurs (ou autre forme à votre goût) et disposez-les de façon à ce qu'il reste un peu de place pour la meringue.
  8. Cuire pendant 35 à 40 minutes, sur l'étage le plus bas du four, jusqu'à ce que la tarte soit dorée.
  9.  Montez les blancs en neige avec une pincée de sucre. Lorsqu'ils blanchissent, ajoutez le sucre vanillé et fouettez jusqu'à ce qu'ils soient bien fermes. 
  10. Sortez la tarte du four et décorez-la avec la meringue autour des coeurs en pâte. Ici j'ai utilisé une douille pour faire des fleurs, mais vous pouvez utiliser une douille lisse également ou un sac congélation, coupé dans un coin.
  11. Remettez à cuire au four pour quelques minutes. Surveillez afin d'être sûr(e) de ne pas trop cuire la meringue.
  12. Laissez refroidir et dégustez ! 
Désolée, pas de photo en coupe, elle est partie trop vite !



A bientôt avec une recette de yaourts maison.


jeudi 10 septembre 2020

Pain de blé khorasan (kamut) au levain naturel

 


bonjour les gourmands !

Je vous donne enfin des nouvelles et vous présente une nouvelle recette de pain au levain.

Pour les actus, j'ai terminé mon année universitaire. Pour celles et ceux qui ne savaient pas, je préparais un Diplôme Universitaire en nutrition et micronutrition du sportif (université de Poitiers) - qui s'adresse au non sportifs aussi bien sûr ou aux personnes en reprise d'activité physique 😊... (mais vous le savez, quand votre santé vous le permet, une bonne hygiène de vie inclut de l'activité physique, elle n'a pas besoin d'être intense, modérée c'est suffisant et surtout régulière). Cette formation a été vraiment passionnante, intense, les conditions quelque peu compliquées avec la Covid-19. Maintenant, j'ai vraiment hâte d'avoir les résultats de mes examens (début octobre) pour mettre en application tout ce que j'ai appris. 

Et me voilà avec une nouvelle recette de pain au levain naturel.
Ce pain délicieux a été réalisé avec du kamut, appelé également blé Khorasan. 
C'est un blé égyptien très ancien, que l'on cultivait forcément, il y a très longtemps (bien avant JC). La légende dit qu'un petit pot aurait été retrouvé il y a quelques dizaines d'années et qu'on l'aurait remis en culture...

Je ne sais pas si c'est vrai, mais une chose est sûre, cette farine fait des merveilles.  Du coup, la culture du kamut est exclusivement bio, ce qui assure une qualité optimale des grains, et vu qu'il n'a pas été génétiquement modifié par l'homme, cela en fait un des blés les plus ancestraux que l'on puisse trouver, de très bonne qualité, et avec un gout quelque peu différent de ce que l'on connait. Certain(e)s lui trouvent un goût de noisette... Personnellement, j'ai du mal à sentir la noisette, mais ce qui est sûr c'est que son goût me plait, et qu'il est excellent.

Que ce soit en panification ou en pâtisserie, j'arrive à obtenir de très bons résultats. Alors bien sûr, cela ne sera jamais aussi aéré, aussi élastique et aussi léger qu'avec du blé moderne, mais honnêtement, ce blé se défend déjà super bien.  

Côté digestion, il est également super intéressant ! Comme je vous le disais, ce blé n'ayant pas été génétiquement modifié par l'homme, et bien qu'il soit aussi riche en gluten que le blé moderne (environ 69 % de gluten) , il n'est pas du tout toléré de la même façon par les intestins sensibles. Les personnes souffrant de la maladie coeliaque ne pourront par contre pas en consommer, car cette maladie est une maladie auto-immune, ce qui veut dire qu'une fois qu'on l'a, elle ne permet plus du tout,  de consommer la moindre trace, d'aliments contenant du gluten. 

Par contre, pour les personnes sensibles, voire hypersensibles, il passe en général très bien, tout comme le petit-épeautre. (Lui ne contient que 7 % de gluten, très digeste).  

Si vous souhaitez acheter de la bonne farine, je commande actuellement la mienne à un moulin alsacien. Je peux vous donner son nom en privé ou en commentaire. Je n'ai pas d'action chez eux, ni de réductions, mais c'est la meilleure que j'ai trouvée pour l'instant, réalisée sur meule de pierre, et on la trouve en différentes versions (T 65 et T 150). 

Je réalise ce pain depuis après le confinement. Autant vous dire que la recette a été testée sous plein de formes différentes. En y ajoutant d'autres farines (mes meilleurs résultats ont été obtenus en ajoutant de la farine de maïs, les pires en ajoutant de la châtaigne qui lui donnait un goût de terre... je n'ai pas trop compris...), en jouant avec la farine intégrale, en ajoutant des graines de toutes sortes dans la pâte, sur le pain... Bref, j'ai eu tout l'été pour m'amuser. 

J'ai testé avec uniquement de la farine T 65, en mélangeant en tant pour tant avec de la farine T 150, et en adaptant. Mon résultat préféré et le plus digeste pour moi, est en mélangeant 100 g de farine intégrale à 400 g de farine T 65. Après, vous faites comme vous voulez. Pour rester à IG bas, vous utiliserez uniquement de la T 150, il est évident que votre pain sera moins aéré, mais il sera très bon. 

 je vous laisse découvrir la recette maintenant...




Pour un beau pain de Kamut (blé Khorasan) :

Pour le levain
- 80 g de levain rafraîchi la veille au soir. (40 g de levain + 40 g d'eau + 40 g de farine - on mélange et au matin on conserve 40 g de côté pour refaire du pain une autre fois et on utilise les 80 g restants pour faire notre pain). 
- 100 g d'eau du robinet non chlorée (on laisse le chlore s'évaporer quelques heures) ou en bouteille, à température ambiante
- 100 g de farine de Kamut (celle que vous voulez : T 65 ou T 150, le levain sera aussi actif)

Pour le pain :
- 500 g de farine de blé kamut (au choix) ou en faisant des mélanges avec d'autres... 
- 300 g d'eau non chlorée du robinet ou en bouteille, à température ambiante
- 10 g de sel fin iodé

Comment procède t'on ? 

Le matin (vers 7 - 8 heures), vous vous occupez du levain :

- vous ajoutez à 80 g de levain rafraîchi, 100 g d'eau non chlorée et vous fouettez pour incorporer de l'air. Puis ajoutez 100 g de farine et mélangez vivement. Couvrez et laissez lever jusqu'à 14 heures. 

A 14 h 00, on prépare la pâte à pain :

- On ajoute sur le levain, farine(s), eau et sel. Eventuellement des graines (lin, mélange, courge, etc.)
- Au robot, on procède avec le crochet à pâte. On mélange les ingrédients vitesse 1 et lorsqu'ils sont bien amalgamés, on passe vitesse 2. Et on arrête de crocheter la pâte lorsqu'elle se détache bien des bords. Cela prend entre 5 à 10 minutes. La pâte est devenue beaucoup plus élastique. (Ce type de farine n'a pas besoin d'être trop travaillée. Ici on ne recherche pas des alvéoles de compétition, car on ne les obtiendrait pas, mais un bon pain suffisamment aéré).
- A la main, c'est pareil, mais avec de l'huile de coude. Et on arrête lorsque la pâte a changé de texture et est devenue élastique.
- Ensuite, on met un couvercle sur le bol du robot (ou du saladier) et on laisse lever 3 heures environ. 

Vers 17 h 15 -17 h 30, on met son pain en forme :

-  Avec une corne, je verse la pâte sur une plaque, recouverte de papier cuisson ou d'une feuille silicone farinée. On va ensuite étirer la pâte et la bouler : on saupoudre le dessus de la pâte avec une passette remplie de farine. On étire un peu la pâte avec les doigts, afin de former un carré (la pâte colle un peu, je vous préviens). Puis on rabat les coins du carré pour former une 🖂 (exactement comme celle-ci) et on rabat encore les coins pour former une boule et on la retourne sur la plaque. Farinez un peu, ou pas si vous n'aimez pas (maintenant je ne farine plus le dessus de mon pain) et si vous le souhaitez, collez des graines sur le dessus, quitte à humidifier un peu la pâte au pinceau avec un peu d'eau. 
- On laisse lever 3 heures de plus au moins, à l'air libre s'il fait assez chaud (20 degrés et plus), ou dans le four avec la lampe allumée si vous manquez de chaleur dans votre maison. Plus il fait chaud, plus le pain lèvera vite. La pâte va d'abord s'étaler, puis gonfler. 
- Quand sur le dessus vous observerez que la pâte se fissure franchement, ce sera bon signe pour bientôt enfourner. 

- Cuisson : préchauffez votre four à 230°C. 
Avant d'enfourner, préparez un ramequin que vous remplirez d'eau très chaude à déposer sur un coin de votre plaque. Vous pouvez aussi jeter cette eau dans le fond du four après avoir enfourné.
- Baissez la température du four à 210°C et enfournez pour 25 à 30 minutes sur l'étage du four le plus bas, en chaleur tournante. Un peu plus longtemps si vous aimez le pain bien cuit ou si votre four cuit moins fort que le mien. Un pain bien cuit sonne creux lorsqu'on cogne dessus avec le poing.
- Laissez votre pain refroidir complètement sur une grille avant de le déguster. 




Sinon, voici ce que vous pouvez également faire avec cette recette de pain :
- Je ne grigne plus mon pain de Kamut avant de l'enfourner, car on n'obtient pas le même résultat qu'avec le blé : la pâte va moins gonfler à la cuisson et du coup ce ne sera pas aussi esthétique. La grigne se fait bien, le mais le pain s'affaisse un peu alors je préfère le laisser lever comme il le souhaite et j'enfourne directement.
- Vous pouvez procéder avec d'autres créneaux horaires de réalisation : 
- démarrer le levain à 7 heures (40 g de levain + 40 d'eau + 40 g de farine).
- puis à 14 h 00, faire le second levain (80 + 100 d'eau + 100 de farine). 
- à 20 heures, on prépare la pâte à pain et on la laisse lever au réfrigérateur toute la nuit, à couvert. 
- le lendemain matin, vers 7 - 8 heures on met en forme - la levée nocturne au frais apporte un bénéfice certain car la pâte n'est plus collante et on n'a même pas besoin de farine pour la bouler.
- on laisse le pain lever tranquillement. 
- en général, je cuits vers 13 - 14 h 00, toujours avec un préchauffage à 230°C et cuisson à 210°C. 

Cette façon de procéder apporte deux avantages supplémentaires
le pain ne va pas s'étaler beaucoup sur la plaque et formera une plus jolie boule, lorsqu'il sera cuit. 
La levée lente de la nuit va également permettre d'obtenir un pain très doux et moins acide. Pour ceux que le goût acidulé du levain gêne, çela devrait les aider à manger beaucoup plus facilement du pain au levain. 

En fait, je préfère procéder ainsi dorénavant, car le résultat est plus esthétique et le goût plait davantage à tout le monde à la maison. Par contre, si on enfourne un peu trop tôt, les alvéoles liées au levain seront moins belles, le pain un peu plus compact. C'est vraiment une histoire de surveillance finalement... et de temps... 

Alors qui se lance ???
 
Et voici des versions différentes... 


Pain à la farine T 65 (400 g) + 100 g de farine de maïs bio, fariné, non grigné.

Pain complet (tant pour tant en T 65 et T 150), recouvert d'un mélange de graines. On voit bien que le pain lève moins, et que les bulles du levain sont nettement moins marquées.

Ma version préférée du moment : pain avec 400 g de farine T 65 - 100 g de farine T 150. 
Ajout sur le dessus d'un mélange de graines, une fois le pain mis en forme. 

et encore d'autres photos sur Facebook et Instagram...

mercredi 10 juin 2020

Kouglof alsacien aux raisins et brioche à la vanille AU LEVAIN NATUREL


Bonjour les gourmands en équilibre,

J'ai terminé hier l'étude des cours en vue d'obtenir mon diplôme universitaire en nutrition et micronutrion du sportif. Un beau morceau, qu'il me reste à digérer avant de pondre un petit mémoire digne de ce nom... Je profite de quelques journées de repos pour vous publier, enfin !!! Un article.

Aujourd'hui une recette deux en un, puisqu'elle m'a permis de réaliser soit une belle brioche, soit un fantastique kouglof au levain.

J'ai réalisé ces recettes pendant le confinement. Pas moyen de trouver de la levure fraîche, alors j'ai redémarré un levain. Difficile voire impossible de trouver les farines que je voulais. Depuis j'en ai commandé sur le net à un moulin en Alsace, mais j'ai du passer quelques semaines à utiliser de la farine de blé classique (quand il y en avait... Pendant la période un peu compliquée où les gens se sont jetés sur le peu de paquets disponibles), et bio quand ça allait mieux... Lors de mes prochains essais, je pourrai du coup retenter avec de la farine de Kamut T 65. Ca devrait forcément lever un tout petit peu moins - il n'y a pas à dire, le gluten aide bien, mais le goût devrait être top ! (je vous ai fait un petit apparté sur le Kamut en bas de page).

Si vous suivez mes aventures sur Instagram ou facebook (clic dans la colonne de droite, n'hésitez pas à me suivre), vous avez du voir passer l'aventure de la création de mon levain sur facebook, quelques pains au levain et des photos de ces deux belles recettes...

Je ne regrette pas d'avoir repris un levain naturel maison. C'est vrai que par manque d'organisation, je l'avais abandonné, j'achetais mon pain tout prêt (délicieux du reste) chez un boulanger bio de mon village, mais le confinement et le plaisir de refaire mon pain ont repris le dessus et me voilà repartie dans la boulange et du coup la pâtisserie au levain. C'est vraiment une aventure fabuleuse, le plaisir de réussir soi-même des pains que l'on ne trouve que dans les meilleures boulangeries, c'est vraiment quelque chose d'indescriptible... Et maintenant réussir des viennoiseries, c'est encore plus satisfaisant, voire grisant...

J'avais déjà essayé de faire du kouglof au levain, mais cela n'avait pas été très probant du tout. Mon levain ne devait pas être assez costaud, et j'avais improvisé un peu sur la méthode, franchement pas génial du tout. Pour réaliser ces deux recettes, j'ai utilisé comme base celle de "Patchouka", avec la recette de sa "fouace au levain". Et en cogitant un peu, je l'ai adaptée à mon Kouglof. vous le savez, c'est mon pêcher mignon, ma madeleine de Proust, mon gâteau préféré ! C'est une douceur absolue, celui que je préfère pour mon anniversaire, mes filles l'adorent aussi...

Pour la petite histoire, c'est un gâteau dont les origines sont disputées entre les alsaciens et les allemands... Au départ, c'est un gâteau de fêtes. On le réalisait pour les mariages. Il faut dire que son apparence est superbe. Ces jolies cannelures dans lesquelles on glisse une (ou deux) amande(s), une part de gâteau bien moelleux... Selon les familles, on y glisse ou non des raisins, que l'on fait macérer ou non dans de l'alcool (sinon dans de l'eau chaude), ma version préférée est celle au kirsch, l'eau de vie de  cerises, mais mes filles ne sont pas fan, elles préfèrent la version au rhum. Ma grand-mère le réalisait sans raisins macérés. Je l'adorais ainsi, mais la version aux raisins a l'avantage d'apporter un moelleux incomparable... ça humidifie le gâteau forcément, et au niveau du goût, c'est encore meilleur...

Si vous souhaitez investir dans un bon moule, préférez-le en terre cuite. La saveur sera différente par rapport à un moule métallique, tout a son importance... On en trouve sur le net, si on ne va pas visiter l'Alsace prochainement. Je peux vous donner en privé, des noms de sociétés qui en font de  très très beaux si vous le souhaitez...



C'est parti pour les recettes ?

Ces recettes se réalisent sur un jour et demi. Cela peut sembler long, mais ce sont les temps de repos de pâtes qui le sont, pas le temps de préparation. Et la dégustation vaut largement l'attente... Car j'ai trouvé le résultat encore plus moelleux qu'à la levure, et aussi que les viennoiseries restaient moelleuses plus longtemps, comme le pain au final...

Le procédé de départ est le même pour les deux recettes, je les différencierai par la suite quand ce sera le moment.

Le levain :
J'utilise mon petit levain que j'ai prénommé "Félicien" (en hommage aux Saints-Félicien, petits fromages que j'affectionne). J'ai décidé de le rafraîchir tous les jours pour l'instant, afin qu'il prenne de la force et soit au top quand je dois l'utiliser.  Je procède ainsi : J'utilise 40 g de levain maître. J'y ajoute 40 g d'eau non chlorée ou de source, je fouette quelques secondes pour créer de belles bulles d'air, avec un fouet bien rincé et séché, et j'ajoute 40 g de farine (au choix, celle du moment). Je mélange à nouveau, jusqu'à ce que le levain soit bien aéré, je racle les bords du récipient (bocal, bol ou verre) avec une spatule en caoutchouc bien rincée et séchée. Je le laisse lever pendant 24 heures, à couvert (soit avec le couvercle du bocal posé mais pas fermé, soit avec du film alimentaire). Je réalise cette opération, soit en début d'après-midi, soit le soir. Vous pouvez retrouver toutes les explications pour démarrer et faire vivre un levain sur ma page facebook. N'hésitez pas à remonter le fil et à démarrer du début...

Le premier jour, à 7-8 heures du matin :
Mon levain a suivi son cycle la veille. Je le récupère au matin, il est retombé après avoir au moins doublé de volume et je lui fais redémarrer un cycle :

- On recommence, même opération que la veille dans les mêmes proportions :

  • 40 g de levain 
  • + 40 g d'eau non chlorée 
  • + 40 g de farine (ici blé T 45). 
Jour 1, vers 14 h 00
- On prépare un levain dur : une pâte épaisse.
  • 60 g de levain tout point (cela veut dire qu'il est prêt à être utilisé, au moment idéal) du matin
  • 80 g de lait
  • 130 g de farine de blé T 65
On mélange bien à la cuiller en bois, on forme un petit pâton, qu'on laisse lever jusqu'au soir dans un saladier, à couvert. 

Si on veut réaliser le kouglof, vers 18 heures on met à tremper 150 g de raisins blonds dans du rhum, à couvert. On peut mélanger de temps en temps.

vers 20 heures, le pâton de levain dur a à peu près doublé de volume.

Jour 1 à 20 h 00 environ :
On prépare soit la pâte à kouglof, soit la pâte à brioche.



Le Kouglof
J'ai réduit les proportions par rapport à la recette de départ pour n'obtenir qu'un seul beau kouglof, car comme vous pourrez le constater sur les photos, j'ai obtenu un grand kouglof et un kouglof moyen.
  • 150 g de raisins macérés dans du rhum
  • 180 g de levain dur (on n'utilise pas la totalité, car on garde toujours de la marge) 
  • 400 g de farine de blé T 65 bio
  • 100 g de sucre blond bio
  • 160 g de beurre doux à T° ambiante ou plus sain, 130 g d'huile d'olive "douce" 
  • 4 oeufs bio 
  •  150 ml de lait
  • 1 pincée de sel
  • quelques amandes entières 
  • du beurre pour beurrer le moule
  • un nuage de sucre glace
  1. Dans le bol du robot muni du crochet à pâte ou à la main dans un saladier, mélangez ensemble le levain, la farine, le sucre, le lait, les oeufs, le beurre coupé en cubes et le sel, jusqu'à ce que le réseau de gluten se développe. La pâte va changer de consistance et devenir élastique. Cela prend environ 10 minutes. Puis ajoutez les raisins égouttés et selon les goûts, environ 3 - 4 cuillers à soupe du rhum de macération. Incorporez-les à la pâte quelques instants. 
Laissez la pâte lever toute la nuit à température ambiante, couverte d'un film plastique. 

Le lendemain matin 8 h 00
La pâte a bien gonflé : elle a  du doubler de volume.
  • Beurrez votre moule à kouglof (généreusement s'il est neuf), et déposez des amandes au fond des cannelures. 
  • A l'aide d'une corne à pâte, décrochez la pâte du fond du saladier par le dessous et transvasez-la dans le moule, le plus délicatement possible, pour éviter que la pâte ne s'affaisse. 
  • Laissez lever jusqu'à ce que la pâte atteigne le bord du moule, recouverte d'un torchon propre. 
  • Préchauffez votre four à 160°C, en fonction chaleur tournante.
  • Cuire environ 35-40 minutes, en couvrant d'une feuille d'aluminium quand la pâte est déjà dorée. 
  • Laissez refroidir 5 minutes dans le moule, puis démoulez à l'aide d'un couteau pointu (pour décrocher la pâte du bord du moule) et retournez votre moule sur une claie à pâtisserie. Retirez le moule du gâteau.
  • Dégustez complètement refroidi.
  • Astuce moule : on ne lave jamais un moule à kouglof à l'eau et avec des produits détergents. Le but étant de garder la graisse résiduelle laissée par le beurre. A terme, un beurrage rapide suffira. On essuie son moule avec du papier absorbant pour retirer les résidus de pâte cuite, et c'est tout.
et la texture maintenant...

la photo n'est pas très glamour, prise sur le vif avec mon portable, 
mais on voit bien que la pâte est bien aérée... 
Ici, c'est le petit kouglof.





Pour réaliser la BRIOCHE A LA VANILLE, jour 1 à 20 h 00 environ :
  • 500 g de farine (ici blé T 65 bio)
  • 240 g de levain dur qui a environ doublé de volume  
  • 100 g de sucre blond bio
  • 130 à 150 g de beurre (selon votre degré de gourmandise), à T° ambiante
  • 2 c à café rases de sel fin 
  • 4 oeufs entiers à T° ambiante
  • 60 g de lait 1/2 écrémé à température ambiante.
  • les graines d'une gousse de vanille (c'est important, on n'aura pas du tout le même goût avec du sucre vanillé) ou des zestes d'agrumes prélevés avec une râpe fine.
  • Dorure : 1 oeuf. Facultatif : quelques grains de sucre à chouquettes.
  1. On mélange ensemble tous les ingrédients, sauf le beurre, dans le bol du robot muni du crochet, ou à la main, dans un saladier pendant environ 5 -10 minutes, d'abord vitesse 1, puis 2. La pâte va changer de texture et devenir élastique (le réseau de gluten va se développer).
  2. On ajoute ensuite le beurre coupé en cubes et continuer de pétrir pendant quelques minutes, jusqu'à ce que tout le beurre soit bien mélangé à la pâte. 
  3. Couvrir de film et laissez lever toute la nuit.
Le lendemain matin, 8 h 00
La pâte a du doubler de volume, en tout cas, à peu près... 

On va aérer la pâte sans trop la travailler : sur un papier cuisson :
  • on l'étale en carré en appuyant légèrement dessus.
  • On va légèrement étirer les coins de ce carré et les replier vers le centre pour former une enveloppe : 🖂. Facile ! 
  • Puis on reforme une boule en repliant la pâte vers le dessous. et on recommence encore une fois cette opération, jusqu'à reformer une boule. 
  • Mettez la pâte dans la forme souhaitée : j'ai formé 4 boules à peu près égales : j'ai coupé ma pâte en 2 parts, puis chaque morceau encore en 2. Formez les boules en repliant la pâte vers de dessous et déposez-les dans votre moule recouvert de papier cuisson. (Pour info, j'ai utilisé un très grand moule, beaucoup plus grand que le moule à cake classique).
  • Laissez lever encore 3 à 4 heures, jusqu'à ce que la pâte atteigne son maximum de pousse. 
  • Préchauffez votre four à 180°C fonction chaleur tournante.
  • Dorez votre brioche à l'oeuf entier et si vous le souhaitez, décorez-la de quelques grains de sucre. Pas besoin d'en mettre beaucoup pour avoir un effet gourmand en bouche.
  • Enfournez pour environ 30 minutes. Recouvrez d'une feuille de papier cuisson ou aluminium en cours de cuisson.
  • La brioche est bien dorée partout (sauf sur les parties où elle s'est développée à la cuisson, c'est normal). Vous pouvez tester la cuisson avec un cure-dent ou un couteau planté à coeur. S'il ressort sans trace de pâte, c'est cuit !
  • Laissez refroidir 5 minutes dans le moule, puis retirez la brioche, décollez le papier et faites refroidir sur une claie à pâtisserie. 
  • Dégustez complètement refroidie.


Alors côté goût, on aura un goût différent d'une brioche ou d'un kouglof à la levure de boulanger, c'est évident. Les viennoiseries auront un petit goût de levain. Une légère acidité, comme dans le pain, c'est tout à fait normal en somme... La première bouchée surprend un peu, car on est habitué au goût de la brioche à la levure... et puis on s'habitue. Chez moi, nous avons été deux à préférer les versions au levain, ma miss la plus jeune a préféré la version à la levure pour la brioche, et au levain pour le kouglof (il faut dire que j'avais prévu le coup : j'ai mis plus de raisins que d'habitude). Mon mari quant à lui, préfère les versions à la levure... (avec son goût aseptisé 😆).

Revenons sur le blé de kamut. Pour ceux qui ne connaissent pas, on l'appelle aussi blé Khorasan. C'est un blé qui était cultivé il y a plus de 4000 ans en Egypte. Puis on a perdu sa trace et on "aurait" retrouvé un petit pot de grains de kamut et relancé sa culture il y a quelques dizaines d'années. Il a ensuite été commercialisé dans le monde entier. Ce blé ancien, est très intéressant nutritionnellement parlant, car son gluten est très digeste (il ne contient pas moins de gluten que le blé actuel, mais on le digère beaucoup mieux (car non génétiquement modifié par l'industrie agro-alimentaire à des fins de productions intensives), au point que les personnes ayant une (hyper)sensibilité au gluten - on ne parle pas de maladie coeliaque -, n'ont en général pas de soucis digestifs en en consommant, comme avec le petit épeautre. Il est riche en protéines végétales, et en divers minéraux. Pour bénéficier au maximum de ses nutriments et micronutriments, il est conseillé de le consommer avec un taux d'extraction (le fameux "T") à 110 ou d'alterner entre farine blanche (T 65) et intégrale (T 150). Je tourne en général, mais il faut bien reconnaître que faire de la pâtisserie ou des viennoiseries avec de la farine T 65, c'est quand même bien agréable à la vue et au goût...

Dernier aparté sur le levain. Le levain permet d'avoir des pâtes beaucoup plus digestes qu'à la levure, c'est comme si une partie du gluten était digérée d'avance... C'est donc très intéressant et d'autant plus si on utilise des farines comme celle de kamut. Ce sera mon prochain essai... un petit kouglof de kamut au levain... 

 A bientôt avec une nouvelle recette au levain naturel, de pain cette fois ! 

Depuis, j'ai essayé ces recettes avec de la farine de kamut, mais mes essais n'ont pas été concluants pour l'instant... A suivre ! ou pas...

samedi 25 avril 2020

Gâteau marbré




Petite remontée de recette car cette dernière date de 2011 et je l'ai remise au goût du jour récemment...
Cette recette me vient de ma tata Huguette (une bonne recette de mamie, une valeur sûre !).

Ingrédients :
  • 330 g de farine au choix. Ici blé ancien bio T 65
  • 165 g d'huile d'olive "douce"  (délicato) - initialement, c'était du beurre, mais encore plus moelleux avec de l'huile et plus sain. Pour les jours de fête, je mets du beurre !
  • 250 g de sucre ou 180 g de fructose 
  • 4 oeufs
  • 1 pincée de sel
  • 1 sachet de levure chimique
  • 1 belle cuiller à café de bicarbonate alimentaire
  • 2 sucres vanillés
  • 2 cuillers à soupe de cacao 100 % ou autre parfum (pâte de pistache par exemple, à utiliser selon dosage conseillé sur l'emballage de votre produit).
  • environ 10 cl de lait
Préparation :
Préchauffez votre four à 160°C.
Huilez et farinez un moule de 26 cm de diamètre ou un grand moule à cake. (vous pouvez aussi utiliser du papier cuisson ou un moule en silicone de qualité pour éviter de graisser et fariner votre moule).
Séparez les blancs des jaunes d'oeufs et montez les blancs en neige ferme avec la pincée de sel.
Mélangez au fouet dans un saladier ou au robot, les jaunes d'oeufs et le sucre, faites mousser et prendre du volume. Ajouter l'huile et mélangez. Puis ajoutez la farine que vous aurez mélangée à la levure et au bicarbonate, en alternant de temps en temps avec un peu de lait, car la pâte est assez lourde. Vous devez obtenir une pâte lisse, un peu épaisse mais pas trop compacte.

Ajoutez une cuiller de blancs en neige à la pâte, et mélangez-la rapidement avec une spatule, puis incorporez en deux fois, et beaucoup plus délicatement, le reste des blancs en neige (pour ne pas les casser).

Versez la moitié de la pâte dans un deuxième saladier. Ajoutez les deux sucres vanillés dans l'une des pâtes.
Dans l'autre pâte, incorporez le cacao en poudre ou la pâte de pistache.

L'astuce déco zébrée :
Prendre deux cuillers à soupe (une pour chaque pâte). Versez alternativement au centre du moule, une cuiller de pâte à la vanille, et par-dessus (toujours au centre du plat) une cuiller de pâte au chocolat, et recommencez jusqu'à épuisement des deux pâtes.

Petit à petit, la pâte va s'étendre jusqu'aux bords du moule et vous aurez ce beau rendu zébré.

Si vous souhaitez un effet marbré simple, prenez deux grosses cuillers de service, et versez alternativement une cuiller de chaque pâte, l'une sur l'autre, jusqu'à épuisement.




Cuire 50 minutes environ mais cela peut varier en fonction du moule utilisé et des fours. Vous pouvez tester la cuisson au bout de 45 minutes. Si un cure-dent ou la lame d'un couteau ressort sans trace de pâte, le gâteau est cuit. Laisser tiédir dans le moule. Lorsque le gâteau est tiède, terminez le refroidissement sur une claie à pâtisserie.




 Version pistache / chocolat : remplacez le sucre vanillé par 3 cuillers à soupe de pâte de pistache


version pistache / vanille 
(j' ai ajouté un peu de colorant naturel vert dans la pâte à la pistache pour que l'on voit mieux les marbrures).



vendredi 24 janvier 2020

Cookies au chocolat et aux raisins, arôme de bergamote (IG moyen, Sans lactose)

Ouf, j'en ai sauvé quelques-uns pour les photos !

Pour 16 cookies :
- 200 g de farine de blé ancien T 110
- 50 g de farine de kamut T 110
- 65 g de sucre de fleur de coco
- 1 cuiller à café de bicarbonate alimentaire 
- 150 ml d'huile d'olive "douce"
- 2 oeufs bleu blanc coeur bio
- 10 gouttes d'huile essentielle de citron bergamote
- 100 g de raisins secs 
- 100 g de pépites de chocolat noir

En cuisine :

1. faites macérer les raisins dans de l'eau bouillante, à couvert d'un film alimentaire, jusqu'à ce qu'ils soient gonflés et tendres. Egouttez.
2. Préchauffez votre four à 180°C, fonction chaleur tournante. 
3. Au robot muni de la feuille ou dans un saladier, mélangez les aliments secs.
4. Ajoutez l'huile, les oeufs, le parfum et mélangez jusqu'à ce que la pâte soit homogène. 
5. Ajoutez le chocolat et les raisins égouttés et mélangez. 
6. Faire des tas sur une plaque recouverte de papier cuisson à l'aide d'une cuiller à glace à ressort,  et applatissez les boules avec une spatule humidifiée à l'eau froide. 
7. Cuire environ 13 minutes. 
8. Laissez refroidir et dégustez avec un bon thé. 



Les cookies c'est trop trop bon !

Énième recette sur le blog, il est vrai, mais chez nous on A-DORE ! Là, on a une recette de cookies croquants, mes préférés et apparemment, ceux de mes filles aussi... oups !

Les intérêts de cette recette ? Il y a très peu d'ajout de sucre, le sucre utilisé est un sucre complet, plus riche en minéraux que le sucre blanc, à IG bas, et les cookies sont également sucrés avec les raisins secs et le chocolat.

De plus, comme à mon habitude, j'ai utilisé de l'huile d'olive, en qualité "douce" pour ne pas en percevoir le goût dans la recette. Riche en oméga-9, (que notre corps fabrique, mais pas en quantité suffisante, vous me suivez...). Personnellement, j'utilise très peu d'huile d'olive, car son goût ne me convient pas du tout (MAIS ALORS DU TOUT !!!) à cru. Je l'utilise juste pour graisser une poêle, j'en mets très peu sur du papier absorbant lorsque je veux griller une viande ou un poisson ou des légumes... Cela représente donc une quantité très peu importante, et du coup je complète notre apport dans ce type de préparations...

J'ai parfumé les cookies avec de l'huile essentielle de bergamote, mais elle peut être remplacée par un zeste de citron bio, de la vanille en gousse ou en poudre, de l'arôme d'amande amère,...

Côté farine, je suis sur de la T 110 (complète), de blé ancien et de kamut. Cette farine vient de chez mon meunier préféré, dans mon village et qui met à disposition une farine d'une qualité exceptionnelle, fraîchement moulue et dont j'ai pu voir le mode de fabrication : à la meule de pierre, bien sûr... 
Au risque de me répéter, j'utilise du blé ancien (et pas du blé moderne que l'on trouve partout en hypermarchés), car il n'a pas été génétiquement modifié et de ce fait, il est beaucoup plus digeste pour les intestins sensibles, et un peu de blé Khorasan (ou Kamut) pour les mêmes raisons, et je dirais même que le Kamut est encore meilleur aux intestins sensibles au gluten, car encore plus ancien... Par contre, on ne le teste pas si on est coeliaque...

Vous pouvez aussi remplacer les raisins secs par d'autres fruits secs : abricots, cranberries (préférez-les sucrées au jus de pommes, mais elles deviennent difficiles à trouver à des prix raisonnables), pruneaux, si vous voulez rester absolument à IG bas. Ils seront aussi très bons avec des fruits déshydratés : fraises, ananas... des morceaux de fruits secs : noix, noisettes... 

  Alors soyons raisonnables, ce n'est parce que c'est super bon qu'on mange toute la boîte d'un coup hein ! On écoute ses sensations alimentaires de faim et de satiété et on déguste en pleine conscience... En fait tout est dit... déguster, c'est déjà de la pleine conscience... 

A bientôt !
😇

Mousse au chocolat, framboises, et son craquant à la pralinoise

Bonjour à tou(te)s,  Aujourd'hui pour préparer votre Saint-Valentin, en amoureux(ses), ou pas, je vous propose un dessert ultra gourmand...